Machete tue

Que dire de la suite des aventures de Machete si ce n'est qu'elles ne proposent rien de plus que tous les films d'actions du genre?

La charge sociale est atténuée, les gags et effets visuels se font redondants et, à une séquence près, l'esthétique ringarde du cinéma d'exploitation, mise de l'avant dans le film précédent, brille par son absence.

Le gag semble avoir fait son temps... mais c'est déjà un exploit qu'il ait duré aussi longtemps.

Trejo nous amuse. Malgré ses 69 ans, il est incroyablement agile et son physique est redoutable. Mais ça ne suffit pas à combler les lacunes du scénario élaboré par Robert Rodriguez, son frère Marcel et Kyle Ward.

En résumé, rares sont les films qui peuvent nous faire rire devant autant de décapitations. C'est pourtant ce qu'arrive à faire Machete tue, un mélange pas toujours homogène entre action et parodie. Et si vous vous demandez s'il y aura une suite, vous serez heureux d'apprendre que le film lui-même l'annonce d'une manière originale, et ce, dès le début!

Coquin de sort, ceux-ci comptent parmi les plus agréables - et trop rares - surprises de ce long métrage correct, sans plus (ce qui est une tragédie en soi lorsqu'on revient sur le CV du pistolero derrière la caméra).

Machete Kills is funny, outlandish and a whole lot of fun. For awhile. Unfortunately, its goofy, slapdash premise just isn't enough to hold up the sequel.

It's corny, brain-cell killing vibe will put off a big chunk of the audience, and not just those who don't get the fact that it's all a joke. Part of the fun of a good exploitation movie is that they're not self-consciously funny.

Machete may kill, but on the second time around his repetitious, deadpan brand of humor really doesn't.

Rodriguez has overstuffed his plot and bombarded his ensemble with a recognizable but underutilized cast. Amusing in pockets but not for the long haul, the film tries to be too much at once and ends up somehow being less than what one hopes and expects.