Lucy

Le pur spectacle reprend toutefois vite ses droits, Besson alignant avec son énergie habituelle les effets tape-à-l'oeil, les poursuites effrénées et les échanges de tirs soutenus.

Son cinéma peut agacer, mais quand Besson est en forme, il fabrique des films techniquement léchés, amusants, truffés d'astuces visuelles, de références au cinéma de genre, de répliques inattendues, et captivants du premier au dernier générique. C'est le cas de ce Lucy. Dit vite : c'est du bon Besson.

Il faut dire que Scarlett Johansson incarne le film; il est difficile d'imaginer qu'une autre actrice aurait pu se glisser dans la peau de Lucy et il semble peu probable que le projet aurait eu du sens sans elle.

Un film d'action qui fait réfléchir. C'est encore possible!

Les références cinémato-littéraires (bande dessinée en prime) abondent pour en fin de compte proposer une œuvre qui déborde par excès de maladresses, mais qui se permet toutefois quelques rares moments accidentels de bravoure, sans doute pour séduire la critique qui, elle, ne succombe pas à ces faux attraits.

Ultimately, Lucy is solidly entertaining, though at times its leaps in logic feel a bit silly.

It'll be interesting to see how the audience that's being drawn-in by the fact that this is being advertised as a Scarlett Johansson action flick will feel about the exceedingly weird movie they'll wind up watching.

And, hell, Johansson can do everything Cooper does, and in heels. But Besson lets the fun drain out of Lucy.

Fidèle à ses formules et à ses tics, Besson livre ici une variation routinière d'un de ses meilleurs films d'une époque maintenant lointaine. Lucy, c'est un peu Nikita, mais sa nouvelle héroïne est vraiment sur l'acide...