Félix et Meira

La délicatesse du trait et la sincérité du regard ont tôt fait de faire oublier quelques maladresses.

Félix et Meira devient un prétexte à ''une profonde réflexion sur les religions et ce que les hommes en font. (...) ''.

En somme, Félix et Meira se prend à son propre piège en voulant (trop) soigneusement montrer les nuances et les subtilités qui se cachent derrière les clichés connus à propos d'un monde étranger.

Ce n'est pas trop d'honneurs que de ranger Félix et Meira parmi la courte liste des plus belles histoires d'amour produites au Québec depuis Entre la mer et l’eau douce.

Rarement a-t-on vu dans le cinéma québécois de ces dernières années un film d'amour aussi beau et singulier! 

Le réalisateur le confirme dans une scène d'une grande délicatesse et de raffinement où lepeu dit l'emporte sur les mots.

C'est un long métrage à la fois doux, sobre et complètement dénué de jugement quant à la condition de l'origine ethnique.

The film's look, which is clearly a reflection of the characters' emotional state as much as the reality of the Montreal climate, (...), and it's commendable that the film manages to do this without ever suggesting that religion is necessarily the cause of their unhappiness.

Admirablement mis en scène, ce film, riche d'atmosphères, est aussi magnifié par la présence des deux acteurs.

La réalisation de Maxime Giroux est parfaitement assurée, jouant des ellipses, des métaphores filmiques et du cadre avec beaucoup d'assurance. 

Le deuxième long métrage de Maxime Giroux, Félix et Meira, qui porte sur un amour impossible, est à la fois beau et déchirant.

Somme toute, avec cette troisième réalisation où le mot d'ordre en est un de compassion, Giroux surprend plus qu'il ne déçoit.