Bernadette a disparu

Where'd you go, Bernadette? se veut un bon essai de travail sur un personnage atypique. La performance de Cate Blanchett, unique et maîtrisée, sauve un film qui, autrement, a tendance à se perdre en facilités.

Instead, whatever the movie has to say about what is to lose yourself to motherhood or money or middle-aged fear -- or more specifically, what becomes of an artist who stops making art -- stays mostly at the edges, pushed aside instead for a parade of sunglasses, wacky set pieces, and waddling, oblivious penguins.

Fans of Maria Semple's novel might not like the changes, but there's plenty here to charm viewers new to the story.

Cate Blanchett plays a blocked architect who lashes out at the world -- or is it just at her own privilege? -- in Richard Linklater's befuddling comedy.

Director Richard Linklater and his Oscar-winning star can't quite save adaptation of Maria Semple's novel about a women searching for herself.

As erratic as its protagonist.

As bad as Where'd You Go, Bernadette is (and it is quite bad), all involved will bounce back. 

Despite the best efforts of all involved, the charm of this story disappears almost as quickly as its lead does, never to truly return.

Dans l'ensemble, Where'd you go, Bernadette ne donne pas l'impression d'une oeuvre ratée. Disons simplement que l'interprétation unique, presqu'inspirées par Cassavetes, de Cate Blanchett, sauve le film qui aurait facilement pu se perdre en raccourcis faciles et images surfaites.

Moments de la vie d'une femme que le cinéaste ne scrute pas assez. Et puis, un curieux hasard qui conduit comme par magie la jeune femme à réaliser un projet inattendu. Situations improbables et discours sociologique s'imbriquent ainsi maladroitement.

Cette comédie dramatique, dont l'action se déplace d'une banlieue branchée de la côte du Nord-Ouest jusque dans les eaux glacées de l'Antarctique (où une partie du film a véritablement été tournée), laisse ainsi un sentiment d'inaccompli, même si elle bénéficie grandement de l'apport de son actrice principale.

Scindé en deux parties distinctes qui ne se répondent jamais vraiment, ce portrait de femme traumatisée par divers revers de fortune ne parvient pas à trouver l'équilibre entre drame intimiste et « feel-good movie ».