42 : L'histoire de Jackie Robinson

Well-meaning but largely forgettable.

Le combat triomphal de cet athlète talentueux contre la ségrégation d'un milieu ultra-conservateur méritait certes d'être raconté, mais pas de la façon grandiloquente, édifiante et désuète privilégiée par Brian Helgeland (A KNIGHT'S TALE).

Crédible sur le plan sportif (les scènes se déroulant sur le terrain sont tournées avec dynamisme), 42 emprunte d'office la facture classique hollywoodienne.

Si 42 est un peu à l'eau de rose, il n'est toutefois pas dépourvu de passages révoltants.

Le scénariste et réalisateur Brian Helgeland se sert du personnage du journaliste afro-américain Wendell Smith comme chroniqueur de l'époque, ce qui lui permet des envolées littéraires quelquefois superfétatoires.

It doesn't reinvent the wheel or offer any particularly interesting camera angles or filmmaking ideas. It's very conventional in the way it's put together.

Considering his legacy, and the fact that Robinson was by all accounts a truly great man both on and off the field, this approach isn't entirely inappropriate.

Rather than letting its hero's accomplishments and behavior speak for themselves, Helgeland hammers home every achievement and then puts a halo around it, as if anyone won't get it otherwise

42 est une version romancée qui n'apporte rien de nouveau, mais elle respecte les faits historiques et l'essence du personnage plus grand que nature, tout en rappelant aux spectateurs son importance historique.