007 Skyfall

The result? One of the best Bond movies ever.

Sam Mendes imprime sa sensibilité à ce brillant épisode des aventures de l'agent 007, qui marque avec éclat le 50e anniversaire du héros créé par Ian Fleming.

Multipliant les cascades vertigineuses et les poursuites périlleuses comme il se doit, le film séduit étonnamment par son aspect crépusculaire.

Résultat : un peu moins de scènes d'action que dans la recette habituelle, mais plus de dialogues bien construits et remplis d'humour britannique.

Bond, personnage de l'éternel est devenu, pour reprendre le concept deleuzien, le personnage de l'internel, qui est, non plus hors du temps, mais dans son temps. Skyfall se démarque désormais du reste de la série en devenant une entité filmique en soi, sa filiation à la franchise n'étant plus qu'un vulgaire superlatif.

Mendes aura ainsi relevé avec brio le défi non négligeable de ramener l'un des personnages de fiction les plus célèbres de l'histoire à ses origines tout en renforçant son identité propre face à la nouvelle réalité du XXIe siècle.

With his film Mendes not only resurrects 007, but makes the character's defining trademarks make more sense in a modern world.

With stunning cinematography from Roger Deakins, a stirring music score by Thomas Newman and another charismatic villain from Bardem, Skyfall ranks as one of the best Bonds yet.

Bond celebrates his 50th movie birthday with a serious and spectacular show.

This is Bond like you've never seen him, almost Freudian in his vulnerability. And a dynamite Daniel Craig, never better in the role, nails Bond's ferocity and feeling.

De son côté, Javier Bardem propose encore une fois une composition marquante grâce au personnage de Silva, et Daniel Craig, pourtant très contesté au moment de sa « nomination », prouve qu'il est le plus grand James Bond de l'histoire de la série.