Zoopocalypse

Le scénario véhicule avec sincérité, à défaut de subtilité, des valeurs d'entraide, de solidarité et de tolérance.

Des premiers instants jusqu’à la toute fin, le rythme de Zoopocalypse ne ralentit pas. Le récit ne souffre pas pour autant d’hyperactivité et l’intrigue demeure claire, voire linéaire.

Sans réinventer les canons de l’animation jeunesse, Zoopocalypse s’avère un divertissement énergisant, très amusant (les lapins zombies sont une réussite totale, de même que les poussins zombies) et parfait pour oublier le blanc et la grisaille de la fin de l’hiver et de la semaine de relâche.

La grande qualité de cette version québécoise de Zoopocalypse est sa distribution. Laquelle aurait mérité davantage de contenu afin de vraiment mordre dans les personnages.

Animation coloriée, diversifiée employant les contraintes des épisodes nocturnes à son avantage dans un récit en montagnes russes fertile en rebondissements et en gags.