Vers les étoiles

The destination is worth the journey.

Ad Astra (quel beau titre en Latin qui immortalise la proposition) se joint à la thématique abordé par James Gray dans son corpus précédent, toujours aussi proche des individus et messager d'un monde plus accueillant. Et qu'importe les invraisemblances que le film peut étaler sans vraiment le vouloir... car le cinéma est une acte libre qui peut tout inventer.

Sans ce faux pas qui laisse un goût amer, Ad Astra aurait probablement été bien supérieur ! S'il n'est pas le chef-d'oeuvre de son auteur, le film n'en demeure pas moins d'une grande qualité et nous confirme l'exploit incroyable qu'est en train d'accomplir James Gray: depuis ses débuts en 1994, il n'a toujours pas fait le moindre film raté, voire médiocre, y compris lorsqu'il sort (du moins en apparence) de sa zone de confort.

Les amoureux de la forme y trouveront peut-être leur compte, puisqu'Ad Astra réussit visuellement là où il se perd narrativement. 

On pense aussi, évidemment, à 2001 : l'odyssée de l'espace, de Stanley Kubrick, mâtiné d'un soupçon de Solaris (Andreï Tarkovski), d'Interstellar (Christopher Nolan) et de High Life (Claire Denis).

Au final, on reste avec le souvenir d'un drame de science-fiction aussi ambitieux qu'inégal, qui semble se perdre quelque part entre les tiraillements du coeur et l'infinité de l'espace.

Pitt's aloof astronaut sets out to find the father who paved his literal and emotional pathways.

The star and writer-director James Gray concoct a cerebral sci-fi film about fathers and sons that's absolutely enthralling.

To get into why the movie is so rewarding to think back on would be to give too much of the ending away.