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Un drame historique mal transplanté...
Saartjie Baartman, Vénus hottentote, est transplantée de l’Afrique du Sud en Europe par son maître, chez qui elle était domestique. Ce drame historique, qui repose sur des faits véridiques, débute en 1810, à Londres, à la Foire aux monstres. Enfermée dans une cage comme une bête de foire, celle-ci doit exécuter de nombreux actes de soumission, des tours d’adresse, de musique et de chant, tout en effrayant le public par sa corpulence et ses rugissements et en livrant son corps en pâture au public, invité en clôture de spectacle à toucher ses énormes fesses.
Personnage ambigu à souhait, Saartjie ou Sarah navigue constamment entre l’acceptation, dans le but de bénéficier de la moitié des recettes faramineuses engendrées par sa performance, et son refus d’agir en esclave humiliée, forcée d’accomplir des gestes et des actions qui la rabaissent au rang des grands singes.
Après un procès retentissant gagné par les bateleurs, ceux-ci quitteront Londres pour Paris, en 1815, se produisant, sous l’égide d’un dompteur d’ours (excellent Olivier Gourmet), dans les salons de l’aristocratie française, Sarah faisant également l’objet d’études scientifiques par l’Académie Royale de Médecine et le Musée d’Histoire naturelle. Refusant de se dévoiler complètement devant ces médecins, Sarah sera vendue à une tenancière de maison close où, détruite par l’alcool et le tabac, infectée gravement, elle décédera en 1817. Son corps sera ensuite vendu au Musée d’Histoire Naturelle qui en exposera une réplique en plâtre, ainsi que la majorité de ses organes dans des bocaux remplis de formol.
Ce drame historique, basé sur une histoire troublante et révoltante, s'appuyant sur les plus bas instincts de la populace, avide de sensations fortes, et sur le sentiment de supériorité des scientifiques français, ne réussit pas à nous convaincre totalement. Le réalisateur semble se complaire, en effet, dans l’exhibition et la répétition des scènes de foire et de salon, qui lassent et n’ajoutent que peu à la dénonciation déjà très forte des méfaits de la colonisation et du mépris d’autrui. Une heure en moins en aurait fait un film davantage percutant…
Ne ratez pas le générique pour connaître le destin de la dépouille dépecée de Saartjie Bartmann, à la fin du XXe siècle…
Comme une migraine...
J'avais vu, du même réalisateur,''La graine et le mulet'' et je me suis régalé.
La Vénus noire, long, pénible et lancinant, comme une migraine. Une redondance récurrente, s'cusez le pléonasme!
Oubliez ça...même si le sujet aurait pu être présenté autrement.
Un peu de trop..
Derrière ce film ce cache une dame ayant vécu de nombreuses attroçitées. Le film dérange bien sûr par son contenu qui parfois dépasse la nature même du message que l'on tente de véhiculer. La nudité est au premier plan de ce film, ce qui de premier ordre n'est pas une faiblesse du film en soit. Voilà justement: Il y en a trop et ça déroge du contenu et du message voulu par le réalisateur. Le message passe dès le début du film et plus que le long-métrage avance, plus le tout augmente en intensité, fréquence et il est superflu puisqu'il nous éloigne d'un filmoù le contenu et non la nudité aurais pu être davantage exploré. Il y a de nombreuses longueurs.
On ne se sent pas nécessairement pas dans le contexte du début du 19e siècle.
C'est un film dur je le sais, mais ils n'ont pas réussi à rendre la problématique humaine.