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Le petit retour du realisateur qui n'a aucune imagination a hollywood
John Woo adore tourner des scenes du deja vu dans ses anciens films et vengeance silencieuse ne fait pas exception.
Un peu d’humour?
Ce genre de cinéma doit posséder quelques touches d’humour, pourquoi se prendre au sérieux? Ici, on ne blague pas, l’action c’est du sérieux et le film en souffre. Ceci dit, Joël Kinnaman fait quand même plutôt bien en père vengeur aphone, tout passant par ses expressions faciales.
Vite redondant
J’ai aimé le premier 30 minutes du film mais après je trouvais que ça tournait en rond. Tellement que nous avons trouvé le film long. L’acteur principal était bon contrairement à d’autres autour qui étaient trop caricatural.
Le silence est d'or.
Ce petit film d’action pêchu signe le retour de ce qui s’appelle clairement un revenant! L’ancien maître de l’action venu de Hong-Kong, John Woo, avait disparu des radars d’Hollywood après la débâcle de « Paycheck » il y a tout juste vingt ans et était reparti tourner des films de divers genres en Chine (« Les Trois Royaumes » par exemple pour ne citer que le plus connu d’entre eux et distribué dans nos terres). Un grand homme du cinéma d’action souvent copié mais rarement égalé qui nous a quand même offert de sacrées pépites dans le genre, pépites qui ont inspiré beaucoup de cinéastes actuels qui ne se gênent d’ailleurs pas pour le citer. Côté chinois on pense à « Une balle dans la tête » et côté américain au second « Mission : impossible » (qui est cependant celui qui a le moins bien vieilli de la saga) mais surtout à la claque « Volte-face ».
Avec « Silent Night », le septuagénaire fait son come-back avec un petit film plein d’humilité qui prend la forme d’un retour aux sources : peu de budget et beaucoup d’idées. C’est-à-dire avec une série B totalement conceptuelle où il n’y aura quasiment pas une ligne de dialogue et dont le script tient sur un ticket de métro. Une série B d’action forcément où il fait parler la poudre et les poings et laisse sa maestria technique s’exprimer sans qu’aucune interférence dialoguée vienne entraver la beauté de sa mise en scène. Mieux, il démontre la puissance du cinéma par la seule grâce des images et du son. À ce niveau c’est brillant et la démarche est belle.
Certes, depuis vingt ans, il y a eu « John Wick », « Jason Bourne » ou encore un certain cinéma asiatique énervé qui sont passés par là (le complètement incroyable diptyque « The Raid » en est l’exemple le plus frappant). Même la France avec la claque « Farang » récemment s’y est mise. Mais John Woo n’a pas perdu la main, prouvant qu’il peut encore se renouveler et livrer un film d’action bourrin, bien réalisé et moderne. En effet, si les effets et les tics qu’on lui connait étaient souvent mémorables à l’époque de la sortie de ces films, beaucoup ont pris un coup de vieux et font datés voire risibles. Mais il prouve avec « Silent Night », qui ressemble à une séance d’entraînement pour un retour plus conséquent bientôt, qu’il sait encore en mettre plein la vue, innover et surtout qu’il peut clairement affronter la concurrence. Ses séquences d’action sont parfaitement chorégraphiées et lisibles, généreuses en tôle froissée et originales aussi bien dans les combats que dans les fusillades. C’est un esthète de l’action et on le voit ici. On prend un grand plaisir à voir cet homme se venger sans que rien ne vienne parasiter la beauté de l’action et de la violence, si l’on peut parler ainsi.
En action man vengeur, Joel Kinnaman est parfait. Sans une seule réplique, il fait passer toute sa tristesse, puis sa rage et sa colère, grâce à son regard et ses expressions. Tout cela sans en faire trop. Le script de « Silent Night » est d’une simplicité et d’une banalité rare mais ici clairement assumée au vu du concept. On a un homme qui perd son fils en même temps que la voix lors d’une fusillade et qui choisit d’éradiquer les membres du gang responsable un à un jusqu’au big boss plutôt que de se morfondre dans la peine et l’alcool. Pas besoin de plus, juste profiter du spectacle pour le plaisir des yeux (plus que des méninges on vous l’accorde). Et on apprécie que le film prenne le temps de montrer la construction du plan de vengeance ainsi que l’entraînement de la vengeance du personnage sans nous ennuyer (un bon tiers du film). C’est aussi ce qui évite de rendre le tout idiot et de faire passer cet homme comme un super-héros aux notions de combat et d’armement acquises comme par magie. Comme quoi parfois la simplicité, un bon concept, un bon acteur et de l’humilité empêchent une histoire à priori basique de l’être et de nous surprendre par son efficacité.
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Un peu long
La fin assez émotif.
Tout est dans le titre
Lors d’une fusillade entre deux gangs de rue, une balle perdue tue un jeune garçon. Le père part à la poursuite des criminels pour se ramasser une balle dans le dos et l’une qui lui détruit le larynx.
Le père sombre dans une dépression qui dure plusieurs mois. Puis il décide de se prendre en main et se rend au poste de police pour voir le policier qui enquête sur le décès de son fils. Là, le père voir sur un mur les avis de recherche des hommes responsables de la mort de l’enfant. Il décide alors de régler le problème par lui même et de se venger.
Film de vengeance classique qui à la particularité d’être sans voix comme son personnage principal. Le film doit contenir une page de dialogue au maximum.
Beaucoup d’action, de poursuite en voiture et d’hémoglobine.
Films qui se regarde comme si l'on lisait un roman du genre
This is a classic movie of revenge, after the lost of his son during a gun fight between drug dealers...in his first attempt he is injured and loose his voice...The Silence in the title. Very rare for this type of movie...no exchange of dialogue during this film, lots of background noises, exchange of text messages and the music to guide you along ... Well done by all. The first lost happen around the Christmas break and the main character , the father takes the year to prepare for his revenge...so now we have the title Silent Night...more tragic because of the lost of a young boy...the ending fit better.
L'histoire classique d'un père qui veut venger la mort de son jeune fils, tué par une balle perdue lors d'une fusillade entre méchants "dealers", à la différence que lui aussi est atteint lors que sa première tentative vengeance ...une balle lui coupe les cordes vocales d'où Silent dans le titre...on le suit depuis son hospitalisation durant l'année où il se prépare ...comme son fils est mort durant la période des fêtes et que cela lui prends l'année pour se préparer, d'où la référence avec le Silent Night.
Particularité pour un film d'actions de GUNS...personne ne parle vraiment beaucoup de bruits ambiants c'est par le regard et la musique que le film nous fait comprendre ...cela est réussie. Dans tous ces films il y a des invraisemblances ...ici aussi mais pas trop. le critique de LaPresse fait un compte rendu bien détaillé
Une réaliste descente en enfer
John Woo livre une histoire réaliste et au combien dramatique puisqu’elle reflète l’enfer vécu au quotidien par les citoyens et les forces de l’ordre confrontés aux gang de rue. Jusqu’à ce qu’une victime collatérale pète les plombs pour devenir l'électron libre qui assouvira une vengeance sans merci. Le réalisateur prend le temps de décrire de manière réaliste la transformation de ce père de famille en justicier vengeur. Le ton est lent mais justifié par un soucis de garder une ligne directrice axé sur le réalisme de la situation. Cependant le divertissement et l’action sont présents sans prendre trop de place. L’équilibre n’est pas parfait et le deja vu se fait sentir parfois mais la recette est efficace et revisitée de manière simple et accrocheuse. On retrouve le John Woo des années 90 qui aime associer des musiques décalées a des moments clés pour renforcer l’effet recherché. Bon film