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L'avortement - La culture de la mort
Je ne pratique aucune religion et je n'aime pas les code moraux mais je suis pro-vie à 100%. Ce film dévoile une vérité que la plupart ne veulent pas voir: l'avortement est la culture de la mort
L'AVORTEMENT EST UN INFANTICIDE en voici l'horrible preuve !!!
copie de http://webhome.infonie.fr/saura/crime.html
L'IVG a beau être un droit acquis depuis plus de 40 ans, certaines personnes s'opposent encore et toujours contre l'avortement, à grand coup de propagande internet. Et ce n'est pas du tout au goût du gouvernement.
L'IVG a beau être un droit acquis depuis plus de 40 ans, certaines personnes s'opposent encore et toujours contre l'avortement, à grand coup de propagande internet. Et ce n'est pas du tout au goût du gouvernement.
En 2016, en France, on se bat toujours pour le droit à l'avortement. Si l'IVG est légale depuis plus de 40 ans, de nombreux collectifs pro-vie se mobilisent encore et toujours pour priver les femmes de ce droit. Et le gouvernement a décidé de mener une grande action pour mettre un terme à leur propagande.
Les sites anti-ivg, dans le collimateur de la ministre du Droit des Femmes
Laurence Rossignol, ministre des Familles, de l'Enfance et des Droits des Femmes a annoncé son intention de mettre en place un nouvel amendement dans le projet de loi égalité et citoyenneté. Son objectif ? Mettre un terme aux faux sites qui, sous couvert de parler de l'IVG, sont en réalité présents pour promouvoir le mouvement pro-vie.
Ce nouvel amendement viendra renforcer l'article L 2223-2 du Code de la santé publique. Ce dernier déclare : "Est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30000 euros d'amende le fait d'empêcher ou de tenter d'empêcher de pratiquer ou de s'informer sur une interruption de grossesse", que ce soit en perturbant l'accès aux établissements de santé, ou en exerçant des "pressions morales et psychologiques, des menaces ou tout acte d'intimidation".
Les sites anti-ivg, toujours plus nombreux
Parmi les sites ciblés par le gouvernement, on retrouve notamment IVG.net. Sous ses apparences de site officiel, le portail cherche en réalité à promouvoir la lutte contre l'avortement. Pour Laurence Rossignol :
Créer des sites qui ont toutes les apparences officielles pour, en fait, donner des informations biaisées visant à dissuader, à culpabiliser, ou à assigner au traumatisme n'est pas acceptable.
Et elle ne compte pas laisser cette propagande mettre en péril le droit à l'avortement.
https://www.cosmopolitan.fr/,le-gouvernement-se-mobilise-contre-les-sites-anti-ivg,1970920.asp
VIDÉO - Comment des militants se livrent à une propagande anti-IVG masquée
VIDÉO - Comment des militants se livrent à une propagande anti-IVG masquée Les anti-avortement sont de plus en plus présents sur Internet. Certains se font même passer pour des sites officiels, alors qu'ils font une propagande anti-IVG masquée. Une enquête signée "Golden News".
Depuis 2015, sur Internet et les réseaux sociaux, des mouvements anti-IVG jouent avec les nouveaux codes pour toucher les populations les plus jeunes. C'est le résultat d'une enquête menée par Golden News.
"Les Survivants" ne cache pas son intention de dissuader les femmes d'avorter. Mais pour se faire, le site utilise d'autres outils, plus novateurs. Ils ont par exemple lancé le jeu "Et si Pikachu n'était jamais né ?", qui a rasemblé déjà plus de 3 millions de personnes.
D'autres sites, en revanche, se font passer pour des sites officiels. C'est le cas d'IVG.net, qui est en fait une propagande anti-IVG masquée. Une page Facebook lui est associée, "likée" par plus de 89.000 personnes, et remplie de témoignages de jeunes filles traumatisées par leur avortement, ou, au contraire, qui ont fait le choix de garder leur enfant et ne le regrettent pas.
Tous remettent en cause le droit à l'avortement. Chaque année, 220.000 personnes ont recours à l'IVG. Dans 72% des cas, la femme était sous contraceptif.
https://www.rtl.fr/girls/societe/video-comment-certains-militants-se-livrent-a-une-propagande-anti-ivg-masquee-7798067083
La désinformation à son paroxysme
Unplanned » est un film chrétien à petit budget réalisé par Chuck Konzelman et Cary Solomon sorti aux Etat-Unis le 29 mars 2019. Cette fiction basée sur l’histoire vraie d’Abby Johnson raconte comment une employée du planning familial s’est rendu compte que l’avortement était une abomination et est devenue militante anti-avortement. Un message abject, une production propagandiste soutenue par le gouvernement US et un succès public… A dénoncer d’urgence.
Ce n’était pas prévu. Comme si son titre était un présage, le film Unplanned a largement dépassé les attentes des producteurs en termes de succès. Ce film chrétien américain basé sur le livre autobiographique d’Abby Johnson et écrit et réalisé par Chuck Konzelman et Cary Solomon a déjà généré plus de 16 millions de dollars trois semaines après sa sortie. Unplanned est en ce moment classé onzième au box-office américain, juste après l’innocent dessin animé Monsieur Link. Quelle ironie ! Ce long-métrage qui adopte les codes des productions sensationnalistes hollywoodiennes n’est rien d’autre qu’une propagande anti-avortement. Explications.
Soudain, Abby Johnson a un choc. Directrice de la clinique d’avortement de Planned Parenthoud, elle assiste à une intervention par ultrasons d’un fœtus de treize semaines. C’est tellement atroce, qu’elle démissionne après avoir eu un « éveil spirituel ». La jeune femme pro-IVG se transforme donc en fervente militante anti-avortement. Le film est en fait un témoignage romancé inspiré du livre d’Abby Johnson, une fervente croyante qui travaillait dans un planning familial. La musique, le happy-end… Tout est fait pour vous montrer qu’interrompre une grossesse revient à s’éloigner du droit chemin. On pourrait presque en rire si les femmes ne s’étaient pas battues autant pour avoir le droit de disposer de leurs corps comme elles le souhaitent. Mais là, ça ne passe pas.
La désinformation à son paroxysme Unplanned épouse à nos yeux les codes du film d’horreur tellement les situations rapportées à l’écran sont tirées par les cheveux. « Il y a eu des films qui traitaient avec davantage de sympathie des médecins nazis menant des expériences horribles« , a écrit Frank Scheck pour The Hollywood Reporter. Télérama raconte une scène scientifiquement impossible qui montre bien le ridicule et la fausseté du film: « Pendant un avortement compliqué auquel la jeune femme assiste, l’échographie montre le fœtus de quelques semaines se débattant afin d’échapper à la mort et au tube qui finira par l’aspirer…« . Alors non. Non ! Un fœtus ne peut pas se débattre. Ce trop plein de pathos produit de la désinformation et donc un véritable danger qui pollue le débat sur l’avortement.
Unplanned : une propagande perfide soutenue aux Etats-Unis La Maison Blanche n’est pas choquée par cette production culturelle… Bien au contraire ! Le vice-président Mike Pence s’est dit ravi sur Twitter de voir que « ce nouveau film profondément inspirant sur le mouvement pro-vie » connait un tel succès. De plus, la sortie d’Unplanned intervient en plein renouveau du mouvement anti-avortement aux Etats-Unis, entretenu par le président Donald Trump. Ce dernier a d’ailleurs demandé au Congrès une loi interdisant les avortements au dernier trimestre, lesquels ne sont aujourd’hui pratiqués qu’en cas de risque pour la santé de la mère. Le film donne un énorme coup de pouce aux politiciens et amadoue l’opinion publique pour revenir sur l’arrêt historique « Roe v. Wade » de 1973 qui a légalisé l’IVG en Amérique… Attention, danger !
https://www.journaldesfemmes.fr/societe/combats-de-femmes/2518466-unplanned-quand-le-cinema-crache-sur-le-droit-a-ivg/
Ce film n’est pas une simple fiction, ni une histoire vraie, c’est une pièce de propagande mensongère et dangereuse.
Ce genre de discours mensonger nous est bien connu. C’est le même qui est propagé par un ensemble de ressources anti-avortement à Montréal et partout: des lignes d’écoute, des sites Web, des centres d’hébergement.
Partout, ce discours se prétend neutre et cache sa position idéologique pour mieux humilier et effrayer les personnes cherchant du support et de l’information.
Devoir prendre une décision devant une grossesse non-planifiée est difficile; parce que c’est émotivement engageant, mais aussi parce que c’est encore tellement tabou.
Dans une telle situation de vulnérabilité, les tactiques de manipulation des groupes anti-avortements sont particulièrement dangereuses, renforçant la honte, l’isolement et la peur, décourageant d’aller chercher de l’aide.
Dangereux pour la démocratie La propagande n’a rien de démocratique. Ce que le film Unplanned présente n’est pas une opinion ni une liberté, c’est une mise en scène mensongère qui instrumentalise les émotions des gens, c’est de la manipulation.
Promouvoir la liberté d’expression dans une société démocratique, c’est promouvoir la discussion ouverte sur un débat de société. Or, la manipulation de l’opinion ne participe pas à une discussion ouverte.
https://quebec.huffingtonpost.ca/entry/unplanned-ce-film-est-un-tissu-de-mensonges_qc_5d2f21afe4b02fd71ddd9155
Délires religieux américains et québécois
La politique américaine va mal. Tellement mal que jeudi dernier le prêtre de la Chambre des représentants, un jésuite, a prononcé devant les élus une prière d’exorcisme. Il a prié pour l’expulsion hors du Congrès « de tous les démons de noirceur» et de tous « les démons de division mesquine ». Visait-il Donald Trump ?
Pendant que ce jésuite renforçait les croyances moyenâgeuses, en Arkansas, les démons anti-avortement étaient à l’œuvre. Désormais, une femme qui veut se faire avorter dans cet État devra recevoir le consentement du père de l’enfant, même s’il s’agit d’un viol ou d’un inceste. L’obscurantisme religieux gagne du terrain politique.
https://www.journaldemontreal.com/2019/07/22/delires-religieux-americains-et-quebecois
Le film "Unplanned": un tissu de mensonges et un indicible navet
Le soir de sa démission, Abby Johnson a écrit ceci sur Facebook :
« Bien. Voici la situation. Je fais le travail de deux personnes à temps plein depuis deux ans. Je me suis fendu le cul pour eux, je les ai fait passer avant ma famille, mes amis et presque tout le reste de ma vie, et ils ont le culot de me dire que mes rendements professionnels "glissent". QUOI ??? !!! C'est fou. Quiconque me connaît sait à quel point j'étais investie dans ce travail. De toute évidence, ils ne m'accordent aucune valeur. Donc, je pars et je me sens vraiment bien ! »
Pas un mot sur le foetus qui « se battait pour sa vie », pas le début d'un commencement d'une crise de conscience.
Au Texas Monthly, qui l'interrogeait sur cette incohérence, Abby Johnson a déclaré que son statut Facebook était une « couverture » écrite en attendant de trouver les bons mots pour exprimer sa détresse...
Le Texas Monthly a découvert autre chose : il n'y a aucune trace, dans les registres de la clinique de Bryan, de l'avortement décrit par Abby Johnson, le 26 septembre 2009. Aucun foetus avorté ce jour-là n'avait plus de 10 semaines. (Cela dit, avant 24 semaines, un foetus n'a pas la capacité neurologique de percevoir le danger ou la douleur. Alors non, le foetus de 13 semaines, réel ou imaginé, ne s'est pas battu pour sa vie.)
De son côté, le Texas Observer a recueilli les confidences d'une amie proche d'Abby Johnson, qui a décrit sa volte-face comme de la « bullshit ». Elle avait été réprimandée par ses patrons et cherchait à tout prix à se venger.
Vincent Guzzo n'a pas lu ces enquêtes journalistiques qui déboulonnent la fable d'Abby Johnson. « Je ne veux pas me dégager de certaines responsabilités, mais je n'ai pas à faire ça pour tous les films », dit-il.
« Je pense qu'on a tous compris que quand Hollywood dit : "Based on a true story"-"Basé sur une vraie histoire", il y a peut-être les noms qui sont vrais, mais c'est à peu près tout. C'est très dramatisé, très exagéré. »
Dans le cas d'Unplanned, ce n'est pas très exagéré, c'est carrément faux.
http://meteopolitique.com/Fiches/Religion-Spiritualite-Laicite/Analyse/Film-Unplanned/Le-film-Unplanned-un-tissus-de-mensonges.htm
Le film "Unplanned": un tissu de mensonges et un indicible navet
Je ne m'attendais pas à être rivée sur mon siège, mais j'aurais cru avoir droit à un peu de suspense. Mais non.
Unplanned, qui sortait en salle le 12 juillet 2019 au Canada, n'est pas commencé depuis cinq minutes qu'on nous balance en pleine figure la scène sur laquelle s'échafaude tout le film.
Cette scène prétend révéler au grand jour ce qui se passe réellement à l'intérieur des centres de planification de naissance, en apparence si bienveillants à l'égard des femmes.
Cette scène, donc, se passe dans une pièce sombre, où un médecin désagréable et à l'humour douteux est sur le point de pratiquer un avortement. Le foetus a 13 semaines.
Le Dr Bougon demande à la directrice de la clinique, Abby Johnson, de pratiquer une échographie pour le guider dans sa tâche. Elle s'exécute. Et tombe aussitôt en état de choc.
Pétrifiée, elle fixe le foetus, à l'écran, qui se tord et tente désespérément de s'accrocher à l'utérus avant d'être aspiré dans un gros « blurp » à l'intérieur d'un tuyau ensanglanté.
C'était le 26 septembre 2009, à la clinique de planification des naissances de la ville de Bryan, au Texas.
Ce jour-là, Abby Johnson a été si horrifiée par ce qu'elle a vu qu'elle a remis sa démission, après huit ans de bons et loyaux services. Elle s'est réfugiée dans les bureaux de militants antiavortement, situés en face de la clinique.
Elle venait d'avoir une révélation.
Abby Johnson est devenue l'enfant chérie du mouvement pro-vie aux États-Unis.
Elle a écrit ses mémoires.
Elle a prononcé des conférences où elle a raconté, encore et encore, comment elle avait enfin vu la lumière.
Comment elle avait subi d'intenses pressions, aussi, pour pratiquer toujours plus d'avortements, de la part de patrons motivés par une seule chose : l'appât du gain.
Unplanned raconte l'histoire vécue d'Abby Johnson (jouée par Ashley Bratcher une comédienne militante anti-avortement) qui, après avoir été témoin d'un avortement, est devenue militante pro-vie. Un film financé par des millionnaires militants anti-avortement
Mais sans la scène de l'avortement, elle n'aurait jamais dénoncé ses vils patrons. Il n'y aurait pas eu de conversion, pas de livre, pas de film, pas de controverse.
Pas d'appels au boycottage des cinémas de Vincent Guzzo, qui a soulevé la colère en acceptant de diffuser ce film de pure propagande dans cinq salles au Québec.
Or, cette scène fondatrice est... une pure mise en scène, justement.
La controverse à laquelle nous assistons repose sur un tissu de mensonges.
http://meteopolitique.com/Fiches/Religion-Spiritualite-Laicite/Analyse/Film-Unplanned/Le-film-Unplanned-un-tissus-de-mensonges.htm
Unplanned: ce film est un tissu de mensonges
On y montre un embryon de 13 semaines ayant l’apparence d’un foetus à terme qui se bat pour rester accroché à l’utérus qui le porte, mais aussi des avortements faits dans le noir, des cris, de la peur. Nous savons qu’il s’agit de mensonges parce que nous avons vécu des avortements ou que nous connaissons des gens qui en ont vécus. Par Sonia Palato Charlotte Gilbert
Ce film n’est pas une simple fiction, ni une histoire vraie, c’est une pièce de propagande mensongère et dangereuse. On y montre un embryon de 13 semaines ayant l’apparence d’un foetus à terme qui se bat pour rester accroché à l’utérus qui le porte. On y montre des avortements faits dans le noir, des cris et de la peur.
Nous savons qu’il s’agit de mensonges parce que la science est de notre côté. Nous savons qu’il s’agit de mensonges parce que nous avons vécu des avortements ou nous connaissons des gens qui en ont vécus.
Dangereux pour les femmes, les hommes trans et les personnes non-binaires Ce genre de discours mensonger nous est bien connu. C’est le même qui est propagé par un ensemble de ressources anti-avortement à Montréal et partout: des lignes d’écoute, des sites Web, des centres d’hébergement.
Partout, ce discours se prétend neutre et cache sa position idéologique pour mieux humilier et effrayer les personnes cherchant du support et de l’information.
Devoir prendre une décision devant une grossesse non-planifiée est difficile; parce que c’est émotivement engageant, mais aussi parce que c’est encore tellement tabou.
Dans une telle situation de vulnérabilité, les tactiques de manipulation des groupes anti-avortements sont particulièrement dangereuses, renforçant la honte, l’isolement et la peur, décourageant d’aller chercher de l’aide.
Dangereux pour la démocratie La propagande n’a rien de démocratique. Ce que le film Unplanned présente n’est pas une opinion ni une liberté, c’est une mise en scène mensongère qui instrumentalise les émotions des gens, c’est de la manipulation.
Promouvoir la liberté d’expression dans une société démocratique, c’est promouvoir la discussion ouverte sur un débat de société. Or, la manipulation de l’opinion ne participe pas à une discussion ouverte.
https://quebec.huffingtonpost.ca/entry/unplanned-ce-film-est-un-tissu-de-mensonges_qc_5d2f21afe4b02fd71ddd9155
Dans le cas d'Unplanned, ce n'est pas très exagéré, c'est carrément faux.
Le soir de sa démission, Abby Johnson a écrit ceci sur Facebook :
« Bien. Voici la situation. Je fais le travail de deux personnes à temps plein depuis deux ans. Je me suis fendu le cul pour eux, je les ai fait passer avant ma famille, mes amis et presque tout le reste de ma vie, et ils ont le culot de me dire que mes rendements professionnels "glissent". QUOI ??? !!! C'est fou. Quiconque me connaît sait à quel point j'étais investie dans ce travail. De toute évidence, ils ne m'accordent aucune valeur. Donc, je pars et je me sens vraiment bien ! »
Pas un mot sur le foetus qui « se battait pour sa vie », pas le début d'un commencement d'une crise de conscience.
Au Texas Monthly, qui l'interrogeait sur cette incohérence, Abby Johnson a déclaré que son statut Facebook était une « couverture » écrite en attendant de trouver les bons mots pour exprimer sa détresse...
Le Texas Monthly a découvert autre chose : il n'y a aucune trace, dans les registres de la clinique de Bryan, de l'avortement décrit par Abby Johnson, le 26 septembre 2009. Aucun foetus avorté ce jour-là n'avait plus de 10 semaines. (Cela dit, avant 24 semaines, un foetus n'a pas la capacité neurologique de percevoir le danger ou la douleur. Alors non, le foetus de 13 semaines, réel ou imaginé, ne s'est pas battu pour sa vie.)
De son côté, le Texas Observer a recueilli les confidences d'une amie proche d'Abby Johnson, qui a décrit sa volte-face comme de la « bullshit ». Elle avait été réprimandée par ses patrons et cherchait à tout prix à se venger.
Vincent Guzzo n'a pas lu ces enquêtes journalistiques qui déboulonnent la fable d'Abby Johnson. « Je ne veux pas me dégager de certaines responsabilités, mais je n'ai pas à faire ça pour tous les films », dit-il.
« Je pense qu'on a tous compris que quand Hollywood dit : "Based on a true story"-"Basé sur une vraie histoire", il y a peut-être les noms qui sont vrais, mais c'est à peu près tout. C'est très dramatisé, très exagéré. »
Dans le cas d'Unplanned, ce n'est pas très exagéré, c'est carrément faux.
http://meteopolitique.com/Fiches/Religion-Spiritualite-Laicite/Analyse/Film-Unplanned/Le-film-Unplanned-un-tissus-de-mensonges.htm
Propagande mensongère
Aujourd’hui, c’est la sortie du film Unplanned. Pour les personnes qui n’ont pas suivi le débat, Unplanned est un film – de marde – sur comment une militante pro-choix, Abby Johnson, a retourné sa veste après avoir assisté à un avortement qui l’a traumatisée parce qu’elle a vu un le fœtus de 13 semaines se « battre pour sa vie », selon ses dires…
On va commencer par dire une affaire MÉDICALEMENT confirmée. Un fœtus ne ressent pas la douleur avant 24 SEMAINES puisque ses terminaisons nerveuses ne sont tout simplement pas formées avant ce stade. C’est donc un peu lol que l’histoire sur laquelle est basé le film n’est même pas scientifiquement accurate.
Deuxième affaire, des journalistes du Texas Monthly ont retracé un statut Facebook écrit par Johnson le jour de son « horrible expérience » l’ayant mené à la démission. Le statut va comme suit : [traduction] « Bien. Voici la situation. Je fais le travail de deux personnes à temps plein depuis deux ans. Je me suis fendu le cul pour eux, je les ai fait passer avant ma famille, mes amis et presque tout le reste de ma vie, et ils ont le culot de me dire que mes rendements professionnels “glissent”. QUOI ??? !!! C’est fou. Quiconque me connaît sait à quel point j’étais investie dans ce travail. De toute évidence, ils ne m’accordent aucune valeur. Donc, je pars et je me sens vraiment bien ! ».
Aucune mention du fœtus qui « luttait pour survivre »… Et surtout, pas de trace de ce fœtus dans les registres de la clinique où travaillait Abby Johnson le jour de l’événement. Aucun fœtus avorté n’avait plus de 10 semaines ce jour-là.
Maintenant qu’on a assez facilement détruit toute l’histoire sur laquelle se base le film, parlons de pourquoi c’est DANGEREUX qu’il soit projeté dans plusieurs salles de cinéma au Canada.
C’est dangereux, car ça ramène un débat qu'on voudrait qui appartienne au passé, surtout pendant une année d’élections fédérales au Canada. Ça fait 30 ans que l’avortement est décriminalisé au pays et un film comme Unplanned a le pouvoir de faire de ce sujet un cheval de bataille politique.
Vous pensez qu’on est 100% safe au Canada? Non. Nous ne le sommes pas. Il y a un mouvement anti avortement qui grossit de jour en jour et quelques politiciens canadiens prennent même publiquement la parole contre la procédure médicale. En plus, l'avortement est décriminalisé, pas légalisé; ce n'est pas un droit acquis et c'est pour cette raison, entre autres, que l'accès y est si difficile, surtout à l'extérieur des grandes villes.
Alors pour nous, c’est inconcevable de voir Cineplex et Guzzo se ranger derrière des arguments comme la « liberté d’expression » et la « diversité des opinions » pour défendre leur décision de projeter le film.
L’avortement, ce n’est pas une question d’opinion. L’avortement, c'est une question de désir de contrôle du corps de la femme ou des personnes qui ont un utérus. Point final.
La manipulation émotionnelle
La position anti-choix est essentiellement basée sur des « arguments » moraux et religieux condamnant l'avortement. Afin de persuader son auditoire, le film Unplanned repose sur l'instrumentalisation d'émotions telles que la culpabilité et la peur.
De la musique dramatique aux scènes d'avortements ressemblant davantage à des séances de torture qu'à des interventions médicales, rien n'est laissé au hasard. Dans le film, les femmes se faisant avorter crient, pleurent, sont maintenues de force pendant l'intervention, saignent abondamment et regrettent leur décision.
L'avortement y est présenté comme une intervention traumatique compromettant inévitablement la santé physique et mentale des femmes.
Le film propose aussi une vision romantique du développement embryonnaire. Cette stratégie visuelle, dépeignant l'embryon comme un foetus pleinement développé, vise à l'humaniser ainsi qu'à générer un lien de sympathie, voire d'attachement envers lui. On tente même de lui imputer une conscience en sous-entendant que l'embryon « se bat pour demeurer en vie » et qu'il aurait la capacité de ressentir de la douleur lors d'un avortement. Il s'agit d'un argument utilisé de manière récurrente aux États-Unis afin de légitimer l'adoption de restrictions sévères, malgré le fait que la communauté scientifique l'ait réfuté à de nombreuses reprises.
De leur côté, les travailleuses des cliniques sont dépeintes comme de vulgaires avorteuses motivées par l'appât du gain et mises au service d'une « cause ». Plus globalement, le mouvement pro-choix est présenté comme un culte endoctrinant les jeunes femmes. Nous estimons que cette représentation biaisée est dangereuse pour la sécurité des travailleuses évoluant au sein des cliniques, qui, au Canada comme au Québec, ont déjà été le théâtre d'actes de violence de la part de personnes s'opposant à l'avortement. Certaines travailleuses nous ont d'ailleurs déjà fait part de leur inquiétude relativement à une potentielle recrudescence de violences et d'actes de harcèlement à leur endroit.
https://www.lapresse.ca/debats/opinions/201907/09/01-5233327-unplanned-les-risques-de-la-normalisation-de-la-rhetorique-anti-choix.php
Accès refusé
Accès refusé
Vincent Guzzo a réitéré que la sollicitation était interdite dans ses établissements à moins d’une permission spéciale et a invité les spectateurs qui seraient témoins d’une scène du genre à rapporter le tout aux gérants présents sur place.
À la suite de notre entrevue mardi, M. Guzzo a indiqué que Brian Jenkins a été repéré dans le même cinéma en début de journée et que l’accès lui a été refusé.
- Avec la collaboration de Philippe Melbourne Dufour
Des dépliants «pro-vie» distribués dans un cinéma Guzzo
Un militant anti-avortement a profité de la projection du controversé film «Unplanned» pour distribuer des dépliants pro-vie à l’intérieur d’un cinéma Guzzo montréalais, lundi matin, une situation que le propriétaire de l’établissement juge inacceptable.
Brian Jenkins, militant associé à la Campagne Québec-Vie, une organisation chrétienne qui vise à défendre «la foi, la famille et la vie», remettait en main propre deux documents rédigés en français.
Le premier est une revue papier de «Culture de Vie», une sorte de bulletin mensuel qui rapporte les dernières actualités concernant l’avortement en plus de dénoncer les avancées dans la cause LGBTQ+.
Le second, une missive adressée «aux amis de la Vie», fait la promotion de la Campagne Québec-Vie et invite le public à «appuyer [le] mouvement de renouvellement du Québec».
On y explique que la province traverse «des moments difficiles, voir périlleux» pour son avenir en évoquant les supposés ravages causés par l’interruption volontaire de grossesse et l’aide médicale à mourir. Le document invite également le lecteur à faire un don à l’organisation allant de 35 à 5000 $ pour aider à bâtir une culture «qui accueille et protège la vie.»
Extrait de la lettre de la campagne Québec-Vie : «Présentement au Québec, avec la dépénalisation de l’euthanasie et du suicide assisté, nous permettons désormais aux médecins de tuer les patients malades et vulnérables qui ‘’réclament’’ la mort. Étant donné l’état lamentable de notre système de santé et de son manque de ressources, nous ne pouvons imaginer ce que ce genre de pratique apportera.»
Brian Jenkins, qui a déjà tenté sa chance en politique fédérale en portant les couleurs du Parti de l’Héritage Chrétien, a ensuite assisté à la projection accompagnée de deux femmes. Il a indiqué qu’il en était à son troisième visionnement du film.
Propagande mensongère
Cette année, nous avons vu des adolescentes s’emparer de nos tracts et les cacher sous leurs vêtements avec empressement, sûrement par crainte de se les faire confisquer. Elles avaient un besoin viscéral d’avoir accès à l’information. C’est aussi ça, les ravages de la propagande. Alors que le Québec prétend s’inquiéter de l’endoctrinement religieux des enfants et qu’il vient d’adopter une législation terriblement restrictive pour les minorités religieuses visibles, nous assistons pourtant chaque année à l’événement le plus ostentatoire d’embrigadement religieux ayant des conséquences réelles sur les corps et les esprits des enfants, des femmes, des personnes trans et non-binaires.
Ces professeur+es ne portent pourtant pas de signes religieux visibles. La loi 21 n’est que de la poudre aux yeux. Le danger de l’endoctrinement est bien réel et il se produit sous les yeux désintéressés des gouvernement du Canada et du Québec face à la Marche pour la Vie et la diffusion du film Unplanned.
https://quebec.huffingtonpost.ca/entry/unplanned-ce-film-est-un-tissu-de-mensonges_qc_5d2f21afe4b02fd71ddd9155
Ce film n’est pas une simple fiction, ni une histoire vraie, c’est une pièce de propagande mensongère et dangereuse.
Dangereux pour la démocratie La propagande n’a rien de démocratique. Ce que le film Unplanned présente n’est pas une opinion ni une liberté, c’est une mise en scène mensongère qui instrumentalise les émotions des gens, c’est de la manipulation.
Promouvoir la liberté d’expression dans une société démocratique, c’est promouvoir la discussion ouverte sur un débat de société. Or, la manipulation de l’opinion ne participe pas à une discussion ouverte.
https://quebec.huffingtonpost.ca/entry/unplanned-ce-film-est-un-tissu-de-mensonges_qc_5d2f21afe4b02fd71ddd9155
C'est une oeuvre de propagande politique et religieuse qui fait partie d'une offensive pour restreindre le droit des femmes à l'avortement aux États-Unis.
« Est-ce qu'on devrait mettre le public en tutelle parce qu'il n'est pas assez intelligent pour discerner la fiction [de la réalité] ? »
C'est une bonne question.
Après tout, les Québécois sont bien capables de se faire une idée par eux-mêmes. Elle est révolue, l'époque où l'on mettait des oeuvres à l'Index.
Mais pour exercer son jugement, le public doit connaître le contexte. Unplanned est loin d'être une simple fiction. C'est une oeuvre de propagande politique et religieuse qui fait partie d'une offensive pour restreindre le droit des femmes à l'avortement aux États-Unis.
Fervent chrétien, le coréalisateur Cary Solomon a confié au New York Times qu'il espérait que la sortie d'Unplanned serait « le moment culturel qui renversera Roe c. Wade », l'arrêt historique qui a légalisé l'avortement aux États-Unis en 1973.
les film c'est epic
j'ai aimé le film
Unplanned
A voir absolument!!
Le film le plus dangereux de l’été!!!
Un autre été, une autre controverse.
En 2018, la gauche éclairée voulait nous dicter quelle pièce de théâtre ou quel spectacle aller voir (affaires SLĀV et Kanata). En 2019, les bien-pensants veulent nous dire quel film on peut aller voir (affaire Unplanned).
Selon eux, l’humanité serait menacée parce qu’un film médiocre anti-avortement, dont la bande-annonce est tellement caricaturale qu’elle fait passer Le cœur a ses raisons pour un chef-d’œuvre, est projeté dans les cinémas Guzzo et Cinéplex.
Misère ! La dernière fois que j’ai vérifié, les Québécois et les Québécoises sont bien capables de se faire une opinion par eux-mêmes. Il faut vraiment mépriser le public pour penser qu’il doit se faire dire si un film est bon pour lui.
https://www.journaldequebec.com/2019/07/15/le-film-le-plus-dangereux-de-lete