Une femme respectable
v.o.f.s.-t.a. : Une femme respectable
Décembre, 1931. Un notaire et un curé de Trois-Rivières se rendent chez Rose pour leur donner des nouvelles de son mari. Paul-Émile a refait sa vie auprès d'une autre femme et il a eu trois enfants. La crise économique a cependant rendu leur existence précaire. Paul-Émile veut revoir Rose et lui présenter ses filles. À la mort de leur mère, Rose les accueille chez elle. Celle qui a toujours rêvé de vivre la maternité possède suffisamment d'argent pour pourvoir à leur avenir. Son mari se sent toutefois étouffé dans cette demeure, devant réfréner ses désirs.
Distribution
- Hélène Florent (Rose Lemay)
- Martin Dubreuil (Paul-Emile Lemay)
- Paul Savoie (Le curé Latreille)
- Juliette Maxyme Proulx (Claire Lemay)
- Brigitte Lafleur (Madame Turpin)
- Normand Canac-Marquis (Le notaire Raymond)
- Marilou Morin (Mary)
Réalisation
Production
Scénarisation
- Bernard Émond
- Luigi Pirandello (Basé sur la nouvelle de)
studio
- ACPAV
distributeur
- Maison 4:3
Liens
Revues de presse
Médiafilm
Un brin monocorde dans son phrasé, Hélène Florent incarne néanmoins avec une grande subtilité les transports affectifs de son héroïne. Face à elle, Martin Dubreuil joue les maris inconstants et frustrés avec son talent coutumier.
Lire la critique complèteLa Presse
La direction d'acteurs est très précise. En Rose, Hélène Florent semble porter un voile de tristesse sur son visage tout au long du récit, sauf lors de brefs instants de joie avec les fillettes. La comédienne est remarquable.
Lire la critique complèteCinéfilic
Avec Une femme respectable, [Bernard Émond] ne se départit certes pas d'une certaine austérité, mais peaufine ses dialogues et sa structure narrative d'une manière à la fois juste et très épurée, au point peut-être d'en déstabiliser certains.
Lire la critique complèteJournal de Montréal
Un film de Bernard Émond est toujours un cadeau, peut-être parce que le cinéaste et donc son oeuvre sont hors du temps et donc des modes.
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