True Story

Si la problématique des frontières floues entre vérité et fiction est développée avec plus de bonheur, il reste que le suspense manque à l'appel.

(...) la mise en scène, un tantinet glacée, de Goold, corrode l’intérêt du spectateur devant ces retournements d’opinions d’un suspect à l’allure psychopathe.

Au final, le résultat n'est pas désagréable (et sa laisse même voir avec un certain plaisir) mais donne l'impression d’être un peu passé à côté de son potentiel.

 L’ambigüité, les non-dits, les silences, cette espèce de jeu du chat et de la souris – autant d’éléments bien portés par Jonah Hill et James Franco – font de True Story une œuvre dont on a du mal à sortir et au sujet de laquelle on se pose longtemps des questions.

Cela dit, malgré ces intentions initiales louables, True Story n’est pas un film sans écueil et son approche posé finit par lasser le spectateur, notamment au niveau du scénario qui semble se vouloir un peu trop fidèle au récit original.

Le récit prend ensuite la forme d'un drame judiciaire classique avec les rebondissements attendus. Qu'on suivra avec un relatif intérêt, sans toutefois en être captivé.

What pulls us in are the performances of Franco and Hill, who know how to hold and reward the camera's tight scrutiny. They play a riveting game of cat-and-mouse.

True Story suggests that Finkel doesn't know himself all that well either.

It's not among the top-tier Sundance films I've seen this year, but it's solidly middle-of-the-road and perfectly satisfying for what it is.

If this is actually the end result they were going for, I’d be inclined to use the legal system myself, to file an injunction against them ever getting near a soundstage again.