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Belle carosserie.
En voilà une sacrée bonne surprise! En effet, il faut avouer que l’on ne misait pas grand-chose sur ce « Transformers, le commencement », premier avatar animé basé sur les jouets Hasbro après une demi-douzaine de films en live patronnés par l’artificier Michael Bay et à la qualité très variable. On pense au sympathique premier et à l’impressionnant troisième épisode où le cinéaste était à l’apogée de son art en termes de très grand spectacle à base de destruction massive. Sinon, plus ça allait, plus tout cela devenait n’importe quoi à tous niveaux. Donc oui, peut-être était-on échaudé par l’abus de films en prises de vues réelles faisant parti de la fameuse saga, des films dont la qualité n’allait clairement pas en s’arrangeant. Peut-être aussi par la crainte de voir un objet purement mercantile destiné à promouvoir de nouveau les célèbres jouets auprès de plus jeunes à l’animation et à la qualité générale douteuse. Ou bien les deux à la fois. Et même s’il y a un peu ce côté destiné à promouvoir les figurines dans les rayons des magasins de jouets, le film est bon. Dès le premier acte, nos craintes sont vites mises de côté tant ce film est une petite merveille niveau animation. Et que, sans être parfaite, la narration est plus que correcte.
C’est cependant clairement sur le côté visuel qu’on en prend plein la vue. Déjà ce n’est pas le type d’animation qu’on voit souvent. Le contexte de la science-fiction et de toute la mythologie autour de ces robots est quelque chose d’inédit dans le domaine (même « Wall-E », « Le Robot sauvage » ou le vieux et oubliable « Robots » de Blue Sky ont beau prendre des robots comme personnages principaux, cela se déroule sur Terre et pas vraiment dans un univers si futuriste). Et on en prend plein la vue : de la texture de l’image à la qualité du mouvement en passant par le design des Transformers et du monde dans lequel ils évoluent c’est un sans-faute. L’œil est flatté et on est émerveillé sans discontinuer durant plus d’une heure et demie. Même les séquences d’action sont majoritairement lisibles à la perfection, ce qui était rarement le cas dans le barnum de fureur métallique dans lequel nous plongeait Michael Bay sur certaines séquences au point d’avoir une migraine ophtalmique. Et on en vient même à se demander si finalement la saga n'aurait pas dû être dès le départ faite en animation au vu du résultat, formellement impeccable, de « Transformers, le commencement » qui a tout de même bénéficié d’un réalisateur venu de chez Pixar et à qui l’on doit « Toy Story 4 ».
Alors bien sûr tout n’est pas parfait mais le défaut majeur de cet essai animé sur ces robots qui se transforment vient davantage de la narration. On a un film un peu déséquilibré où toute l’action est concentrée sur la dernière partie. Et il faut dire que l’histoire des origines de cette guerre entre robots que l’on voit dans la saga originale est certes bienvenue mais elle reste triviale au possible, immature même parfois. Cependant, dans le dernier acte, qui voit la naissance de la rivalité entre Optimus Prime et Megatron, il y a une sorte de courant plus sombre et de mythologie tragique qui pointe le bout de son nez mais qui reste survolée pour rester probablement accessible à un public familial. Si ce n’est cela, « Transformers, le commencement » est un petit bijou d’animation dont l’esthétique fluo, science-fictionnel et métallique est un régal de chaque instant et le tout est assez rythmé et doté de séquences qui en mettent plein la vue pour réjouir n’importe quel allergique aux films de Michael Bay. Vraiment une excellente surprise!
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Excellent
Vraiment l'esprit des transformers
Peu d'attentes au départ mais j'ai été surpris
Je ne m'attendais pas à grand-chose, avec les prévues. Mais il s'est trouvé que j'ai trouvé le film excellent. Pas de temps mort, beaucoup d'actions et l'histoire se suivait bien. C'était bien de voir pourquoi Mégatron est devenu aussi méchant.
J'ai vécu sous la version originale des transformers et j'ai bien apprécié enfin revoir cette version dans un film