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Je t'aime à distance.
C’est la Saint-Valentin et quoi de mieux qu’une comédie romantique pour l’encadrer, l’illustrer, la snober ou encore la partager. Et Netflix l’a bien compris, car si les salles sont étonnamment dépourvues de pure film sentimental cette année (hormis la ressortie de Titanic qui est tout de même bien plus que cela), la plateforme de streaming n’a pas oublié son public fleur bleue. Et, dans le genre, si « Toi chez moi et vice-versa » ne révolutionne rien, ni concernant ce type de productions et encore moins pour le cinéma dans son ensemble, c’en est un plaisant avatar. Le long-métrage se regarde facilement, sans ennui et on passe un relatif bon moment, certes oubliable mais pas dénué de qualités.
D’abord, il fait plaisir de retrouver des anciennes stars du début des années 2000 en tête d’affiche. Un duo qui avait, chacun dans son style, rameuté les adolescent(e)s de l’époque. Reese Witherspoon avec le culte « Sexe intentions » ou encore « La revanche d’une blonde » et Ashton Kutcher avec de nombreuses comédies et sitcoms potaches et le thriller de science-fiction culte « L’Effet papillon ». De les retrouver après une longue absence des écrans donne déjà un certain cachet au film, un film qui prouve que leur charme à chacun est resté intact. Ils illuminent cette rom-com de leur charisme même si le concept de celle-ci les empêche de faire des étincelles ensemble puisqu’il ne partage qu’une scène. Le parti pris est original mais donc un chouïa frustrant.
Les seconds rôles qui sont souvent la valeur ajoutée humoristique de ce genre de films sont moyennement convaincants. Si Tig Notaro et sa dégaine neurasthénique et Zoe Chao en amie soudaine (un peu trop d’ailleurs, ce n’est guère réaliste) sont plutôt amusantes, Steve Zahn en voisin jardinier l’est moins. La réalisation joue de beaucoup de split-screens plutôt esthétiques pour réunir les deux personnages à distance à l’écran sans que ce soit excessif mais plutôt ludique. Le chemin est balisé et tracé d’avance, on sait comment cela va se terminer (et les chemins pour y arriver sont parfois hasardeux) mais cela se tient. Entre New York et Los Angeles, on voyage et on passe un petit moment romantique plutôt sympathique.
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