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Bouse.
Misère !!! Mais comment une telle bouse peut-elle encore voir le jour et être produite ? Comment des acteurs de la trempe de Jason Bateman (Ozark »), Octavia Spencer (« La Couleur des sentiments ») et même Melissa McCarthy, qui s’est récemment illustré dans des genres autres que la comédie comme avec « Les Faussaires de Manhattan », ont-ils pu signer pour se ridiculiser dans un film pareil ? Comment un scénario tel que celui-ci a-t-il pu être validé par un studio, quand bien même c’est une plate-forme comme Netflix (pas vraiment célèbre pour la qualité de ses long-métrages) qui en est l’instigatrice ? Honnêtement on se le demande si ce n’est pour honorer des contrats ou que ceux qui y participent payent leurs impôts! Rien ne va dans « Thunder Force », c’est littéralement ce qui s’appelle un navet.
Cependant, il faut avouer que certains nanars peuvent être agréables à regarder lorsqu’ils sont pris au second degré voire au Xième degré. Mais ici même pas, ce film – si on peut appeler cela un film – est un véritable cas d’école de tout ce qu’il ne faut plus faire. Il en devient même gênant tant il foire tout ce que son postulat pouvait proposer. En tentant de surfer sur deux mouvances à la mode en ce moment, les films de super-héros et le female power, cette chose les flinguent en les rendant opportunistes et surtout mal digérées. « Thunder Force » semble tout droit sorti des années 90. La côté comique et parodique est tout sauf drôle : les dialogues sont lourds et certains échanges entre les personnages à base de jeu de mots ou de comique de situation tombent tous à plat. On est loin de « Shazam » par exemple qui montrait les super-héros avec humour et un regard d’enfant. Les comédiens ont l’air de s’ennuyer et de se demander ce qu’ils font là et nous avec! Quant au côté vantant les qualités féminines et défendant les femmes mûres et/ou en surpoids, ce n’est qu’un prétexte la plupart du temps mal amené.
Idem, il faut attendre près d’une heure pour avoir un ersatz de scène d’action et elles sont tout aussi ratées que le reste, des effets spéciaux de seconde zone à la réalisation pachydermique de Ben Falcone. La morale est naïve au possible et ce qui se présente comme le script est prévisible, déjà-vu au possible et interminable. Regarder « Thunder Force » c’est s’infliger près de deux heures de nullité cinématographique que seul un ou deux gags (le côté crabe du personnage de Jason Bateman en est le meilleur, c’est pour dire!) viennent laborieusement relever. C’est un cas d’école de ce qu’un film ne doit pas être. Dépassé, lourd et très mauvais, le film à éviter car il pourrait vous dégoûter du cinéma.
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