********* La comédie Thunder Force est disponible dès maintenant sur Netflix. ***********
Si on a vu récemment Melissa McCarthy dans des rôles plus dramatiques, c'est dans des comédies qu'elle s'est fait connaître du grand public. On ne s'étonne donc pas de la voir si à l'aise dans cette parodie de films de superhéros, réalisée, qui plus est, par son mari. Ben Falcone et McCarthy ont travaillé ensemble sur plusieurs projets, dont Tammy, The Boss et Life of the Party. Malheureusement, cette nouvelle collaboration, Thunder Force, ressemble drôlement à leurs précédentes propositions, mais dans un contexte différent.
Le film suit les aventures de Lydia et Emily, qui étaient inséparables à l'école primaire, mais qui se sont éloignées à l'âge adulte. Lors d'une visite surprise de Lydia dans le laboratoire scientifique d'Emily, elle met en marche par inadvertance une machine qui lui donne de superpouvoirs. Ensemble, elles combattront de super-vilains qui menacent la sécurité des citoyens de la ville de Chicago.
L'humour de Thunder Force est enfantin et manque trop souvent sa cible. La seule partie qui fonctionne concerne la relation entre le personnage de Melissa McCarthy et celui de Jason Bateman, un homme-crabe dans le camp des vilains. Le film s'engouffre alors dans une folie pure, extrêmement efficace. Hélas, ces moments sont trop peu nombreux. Outre la comédie, l'action prend également une place importante dans le film. Malhreuseument, encore là, ce n'est pas aussi percutant que ça aurait dû l'être. Dans les deux cas, ça manque de punchs!
La relation entre les deux superhéroïnes s'avère plutôt convaincante, même si leurs personnages sont un peu trop caricaturaux pour qu'on s'attache à eux. Si le film veut d'un côté nous montrer des femmes fortes, intelligentes et autonomes, il adresse, de l'autre, des blagues sur leur poids, leur âge et leur apparence qui viennent révoquer les bonnes volontés du départ.
Thunder Force offre du réchauffé. Ce n'est pas de la grande gastronomie qu'on espérait, mais ça dépanne un mardi soir quand il n'y a rien de mieux dans le frigo à la télé.