Le bon côté des choses

Par sa réalisation d'une vélocité fulgurante, Russell épouse l'état d'esprit changeant du héros qui s'emballe, s'égare, disjoncte.

En bipolaire à la recherche de rédemption, Cooper trouve un rôle tout en nuances, à la fois amusant et touchant dans sa vulnérabilité, face à une Jennifer Lawrence qui, à seulement 23 ans, démontre qu'elle est la jeune actrice américaine incontournable.

Défendant des personnages sans filtre, les acteurs offrent une interprétation survoltée qui s'avère de loin supérieure au récit tiré du roman de Matthew Quick.

Ce n'est pas méchant, c'est amusant, quoiqu'un peu ennuyant, mais on ne peut pas s'empêcher d'être un peu tracassés par toute cette inconséquence, qui s'appuie et prend pour prétexte la douleur de se sentir à côté du monde sans jamais à un seul moment l'effleurer, ni même la comprendre.

C'est cette confusion sous-jacente au niveau des intentions qui rend le scénario de David O. Russell d'autant plus humain, présentant des personnages imparfaits, mais foncièrement bienveillants, prêts à jouer gros pour garder allumée cette étincelle de vie qu'ils iront chercher dans les plus petites choses, les plus petits gestes.

Going about it in the wrong way could not only result in something insensitive, but also foolish and overdone, with characters waving their arms in the air and running down the street with their pants around their ankles. But Russell is simply too good a filmmaker to let that happen.

It's a crowd-pleaser if I've ever seen one, and something that will have plenty of mileage come awards season. A best picture nomination seems a lock.

Bradley Cooper and Jennifer Lawrence expand their range in David O. Russell's winning comedy romance about two people struggling to rebuild their lives.

It's one of the year's best movies because Russell makes you laugh till it hurts.

En autant qu'on n'émette pas trop de réserves à se laisser entraîner dans cette quête romantique plus sombre que comique, Silver Linings Playbook offre un très agréable moment de cinéma.

Cela fait du bien de revoir Bradley Cooper dans un rôle qui rappelle plus Sans limites que Lendemain de veille!