Le Clan

Son film évoque à bien des égards le cinéma de Scorsese, tant dans sa mise en scène, tour à tour placide et brusquement tendue, que dans ses contrepoints musicaux, expressifs et souvent ironiques. Cela dit, la subtile déconstruction du récit, fruit d'un montage d'une rare hardiesse, risque de générer de la confusion chez un spectateur informé peu ou prou de cette affaire sordide qui a défrayé la chronique en Argentine.

El Clan donne l'impression d'un beau gâchis. Pablo Trapero a en effet du talent, mais à force de se prendre trop pour Scorsese, de laisser l'anecdote prendre le dessus sur son vrai sujet, de ne plus savoir où donner de la tête et de se laisser étouffer par une bande-son mal maîtrisée, il finit par nous offrir une oeuvre qui possède des qualités évidentes, mais qui sonne creux.

Par contre, on se perd souvent dans les méandres de cette intrigue qui est tout sauf limpide.

There are no false notes in the ensemble but Francella, with dyed grey eyebrows, and Lanzini, saddled with black sideburns the size of dead mice, are clearly best in show.

This Argentine Oscar entry from the producers of “Wild Tales” (including Pedro Almodóvar) finds bleak comedy in trickle-down Fascism

Pablo Trapero désoriente le spectateur en multipliant les flashes-forward et les retours en arrière. De plus, un spectateur étranger risque d'être désarçonné par le contexte.