Ted 2

Bien sûr, on ne parle pas d'un grand film et il peu probable que cette mouture laisse un souvenir impérissable dans l'esprit du spectateur. La mise en scène s'apparente davantage à la télévision qu'au cinéma et l'intrigue décousue, de même que l'absurdité de certaines séquences, empêche le film d'emporter une adhésion complète. Il n'empêche que Ted 2 est plus drôle que le premier et en soit, c'est déjà un exploit.

Avec son humour stoner politiquement incorrect, nul doute que Ted 2 comblera entièrement ses admirateurs. Même si elle évolue dans une trame narrative tristement convenue, l'audace contenue dans les blagues provoque d'abondants éclats de rire desquels émane un plaisir contagieux. En ce sens, la possibilité d'un troisième opus, malgré les dangers potentiels de redites, ne s'avère pas si indigeste, bien au contraire.

It's just a shame that Ted 2 can't maintain this pace with the laughs and as engaging a plot as the original.

till, there are lots of really funny jokes with brilliant deadpan delivery by Wahlberg, and a surprising mastery of stoner humor shown by Seyfried - who's funnier than you'd think. If you liked the first one, this is an easy recommendation and I wouldn't be surprised if this gives Universal their fourth big hit of the year.

Both « Ted » movies are, ultimately, one-joke affairs rooted in the idea of taking some emblem of childhood innocence and vulgarizing it (like Stewie, the nefarious infant from MacFarlane's « Family Guy » series).

No movie in which Mark Wahlberg and a talking teddy bear break into Tom Brady's house and try to jack him off in his sleep in an attempt to harvest his sperm can be entirely bad.

Seth McFarlane n'a pas calmé le nounours, toujours aussi anti politiquement correct (et c'est tant mieux). Mais « trop », c'est comme pas assez. L'avalanche de gags fait sourire, mais pas toujours rire, de sorte qu'on finit par se lasser, comme dans Mille et une façons de mourir dans l'ouest. Dommage.

Farce irrévérencieuse et grossière, mais jamais très éloignée d'une certaine morale progressiste sur les droits et libertés, ce qui le rachète en quelque sorte, Ted 2 mélange l'humour « adulte » (lire vulgaire) de Seth Rogen (Pineapple Express) ou Judd Apatow (The 40 Year-Old Virgin) à celui, par ses saynètes absurdes, des frères Zucker et Jim Abraham (Top Secret) pour notre bon plaisir, le plus simple qui soit, celui de rigoler.

But if Ted 2 contains any real surprises, it's that long stretches of what's supposed to be a ribald comedy are spent on a soapbox making Message Movie speeches.