Sorry to Bother You

Extrêmement inusité, sauvagement satirique et offrant l'une des prémisses les plus originales jamais imaginées, Sorry to Bother You est sûrement l'un des films les plus éclatés que vous n'aurez jamais vus.

Enfin, pigeant tour à tour dans les boîtes à outils de la satire, du cinéma politique, de la science-fiction et du fantastique, le réalisateur Boots Riley parvient à créer un film à l'humour ultragrinçant, né de l'indignation, mais traversé par un mince filet d'espoir. 

Cette comédie politique est d'une audace rare. Mêlant satire sociale, humour absurde et envolées vers le fantastique et l'horreur, cette fable mordante sur le racisme, l'engagement et l'Amérique de demain évoque à la fois les scénarios de Charlie Kaufman, les comédies de Mike Judge et le militantisme mordant des satires sociales des années soixante.

Every frame and choice in "Sorry to Bother You" feels like the opposite-a pronouncement of a major new talent. 

Lakeith Stanfield and Tessa Thompson star in this double-barreled satire about race and power.

Sorry to Bother You goes on a bit longer than it probably should, and a few running jokes overstay their welcome.

Boots Riley's brilliant, take-no-prisoners comedy skewers social norms, racial strife and the media - then things get really weird.

That is worthy of celebration.

Yet, when SORRY TO BOTHER YOU dips into sci-fi horror in the last act, it all goes a little haywire.

A sneaky experience that demands multiple viewings, Sorry To Bother You is a scathing comedy that leaves everything on the field, even if it only needed to leave a good three quarters on the field to get its point across.