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Cette femme quel humanisme qu'elle a toujours eu
A voir le meilleur anti Trump, Anti Polievre, Anti Duhaime, et autres à la Caq...je la connaissais comme femme politique française mais très peu...et ce film nous la fait comprendre...aimer...moi qui était devenu allergique au film anti nazi...dans les années 80-90 c'était trop un à chaque année. Eh bien ce film a réussi à me faire agréablement regardé son séjour dans les camps ...et apprécier l'impact sur s on humanisme...l'utilisation des flashbacks e st excellent et nous fait comprendre le pourquoi de choses 25-30-40-50 plus tard, d'ailleurs une phrase qu'elle a écrit dans ses mémoires et qui nous est lu à la fin...Est encore plus d'actualité avec les extrémistes du Reformed PC qui on choisi le Poilievre et nous qui avons donner carte blanche aux Legault/Fitzgibbon/Boulet
Simone la courageuse!
Film coup de poing vu le 31 décembre. Pas trop jojo pour terminer l'année; il y a des scènes extrêmement tristes. Mais j'ai aimé connaître mieux cette femme qui a porté tant de causes controversées afin de faire évoluer la société française. Une belle leçon d'humanité. Je le recommande chaudement.
Petit voyage pépère et sans encombres...
Olivier Dahan semble boucler une trilogie de biopics sur de grandes femmes du siècle passé. Après son chef-d’œuvre sur Edith Piaf, « La Môme », puis son « Grace de Monaco » sur la princesse monégasque plutôt raté, qui a fait un bide et semble l’avoir éloigné des plateaux de cinéma, le revoici après une absence de près de dix ans avec une autre biographie filmée. Et cette fois, c’est sur une personnalité non pas artistique ou royale mais plutôt politique et sociale : l’immense Simone Veil. Et il est vrai que le parcours de cette grande dame méritait bien que l’on s’y attarde tant il a marqué la France mais aussi l’Europe et a été important pour les femmes. Avec ce « Simone, le voyage du siècle », Dahan réalise une œuvre mémoire correcte mais pas transcendante. Un biopic qui aurait pu être beaucoup mieux et qui prouve que le cinéaste semble être l’homme d’un film (« La Môme » donc) et de celui qui l’a fait découvrir, « Déjà mort ». Sinon entre l’horrible navet footbalistique « Les Seigneurs » ou encore la suite ridicule des « Rivières pourpres », on ne peut pas dire que sa carrière soit des plus glorieuses.
Il y a déjà un problème gênant avec ce film et qui concerne l’incarnation de Simone Veil. Elsa Zylberstein est moyennement convaincante, semblant grimer et singer Simone Veil plutôt que de l’interpréter. Mais c’est surtout le maquillage outrancier qu’elle porte qui fait vraiment faux et qui dérange. En revanche, à part quelques moments de jeu un peu excessif, Rebecca Marder est plus convaincante dans le même rôle mais jeune. Pour le reste, les seconds rôles n’ont pas grand-chose à jouer (Sylvie Testud ou Philippe Torreton ne font que passer, Olivier Gourmet est bon mais effacé, ...). Ensuite, la narration faite d’allers et retours dans le temps pour casser l’habituelle progression chronologique pouvait sembler une bonne idée. Mais quand on y regarde de plus près, elle est accessoire et pas vraiment justifiée. Il serait curieux de voir ce que donne le film avec un montage en deux parties, Simone jeune puis vieille. Ensuite, les scènes dans les camps sont parfois réussies mais parfois aussi très maladroites. Et Dahan sombre un peu trop dans le pathos, notamment avec cette musique pompeuse bien trop présente et envahissante.
Cependant, « Simone, le voyage du siècle » demeure de belle tenue. Les images sont soignées et ont très belle allure et Dahan sait donner un certain souffle épique à son récit et à son histoire. Le script, forcément elliptique, sait capter les moments importants et marquants de la vie de cette femme incroyable. Il y a un devoir de mémoire important également qui est plutôt bienvenu en ce moment (concernant la Shoah, et toute forme de haine d’ailleurs) tout comme une sorte de fascicule cinématographique complémentaire à tous les films sortant en ce moment sur l’avortement. Le personnage est passionnant, le récit l’est donc un peu également mais il aurait pu être beaucoup mieux aussi. Le long-métrage ressemble parfois un peu à un feuilleton télévisé en forme de biopic quatre étoiles et c’est comme s’il tentait en permanence de cocher toutes les cases du genre, sans en oublier aucune, mais en tentant de le masquer et de faire original. Bref, cela reste instructif, nécessaire et plutôt captivant mais pas aussi intense et beau que ça aurait pu et dû l’être.
Simone la grande humaniste!
Mille merci Mme Simone pour tout ce que vous avez fait pour l'humanité. On ne vous oubliera jamais. A revoir.