Sicario : Le jour du soldat

Malgré l'absence de Denis Villeneuve, d'Emily Blunt et du regretté Johann Johannsson, cette première suite de Sicario (au moins une autre est déjà prévue) s'inscrit parfaitement dans la lignée de l'original.

Le système oeil pour oeil, dent pour dent, contraire aux principes chrétiens, semble fonctionner dans certains cas, dans un terrain mondial miné qui n'a plus de valeurs. Nous sommes tous des assassins et en liberté provisoire, semble dire un Sollima tout à fait conscient de son époque, montrant des personnages hors du temps, réinventant inconsciemment le quotidien. Et Alejandro, parfait Benicio Del Toro, en est la preuve vivante.

La dernière grande scène d'action nous a aussi laissé sceptique quant à sa durée, très suspecte, dans le temps. Et le sort réservé à Gillick, vraiment ?

Mais la force d'impact de l'original, à propos des manoeuvres opaques des gouvernements, de la corruption, de la violence et des inégalités sociales, est encore au rendez-vous. C'est déjà pas mal pour un deuxième essai.

Légèrement moins marquant que le premier film, Sicario: Day of the Soldado vaut quand même le détour pour assouvir votre besoin d'action et d'explosions.

(...) this intense sequel to the 2015 Mexico-set action movie, which sets up an entirely new trajectory for the franchise.

Rough real locations and Dariusz Wolski's highly mobile cinematography provide ample atmosphere and verisimilitude.

An engaging thriller that lacks some of the atmospheric charms of the original, but succeeds in keeping audiences invested in the Sicario world.

Day of the Soldado ends boldly staring its own pointlessness in the face.

So, while this is among the better sequels I've seen (...).

Follow-up to 2016 Feds-versus-cartels thriller is bloody, bombastic - and crosses a line with its immorality.

Josh Brolin and Benicio Del Toro return for a morally and ideologically vacant shoot-em-up.