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7/10
Bon film familial, par contre peut être quelques longueurs pour les enfants de moins de 8 ans
Vraiment mignon!
Très beau film à voir en famille...
Réflexion
À mon avis, Pixar a pris un virage un peu trop "intello" ces dernières années, délaissant la légèreté et l'humour qui ont fait leur succès dans leurs premiers films. Une tendance à se focaliser sur un message profond au détriment du divertissement pur et simple. Ratatouille est un excellent exemple de film Pixar qui parvenait à trouver un équilibre parfait entre l'intelligence et le divertissement. C'est correct d'inciter à la réflexion sur des thèmes universels, mais le cinéma doit avant tout divertir son public.
Qu'en pensez-vous?
L'ennui dans ma tête
Si l'animation est très belle et la musique entraînante, le film souffre d'une intrigue parfois simpliste et d'un personnage principal peu attachant.
L'idée originale de donner vie aux émotions est indéniablement fascinante et permet d'aborder des thèmes importants tels que la puberté, le changement et l'anxiété d'une manière accessible aux enfants comme aux adultes. Cependant, le concept central, s'il est intéressant, peut limiter le développement de l'intrigue et des rebondissements. On se retrouve parfois pris dans un schéma répétitif où les émotions de Riley dictent les événements, ce qui manque de dynamisme.
Les émotions personnifiées qui contrôlent la vie d'une jeune fille est un concept central qui limite le développement de l'intrigue et des rebondissements. Chaque scène, chaque personnage et chaque rebondissement doit être lié à ce concept central, ce qui peut parfois donner l'impression d'un manque de liberté créative.
En pleine puberté!
Il est clair qu’on l’attendait cette nouvelle production Pixar. Et ce, pour plusieurs raisons. D’abord parce que le film original demeure l’une des productions les plus inventives, mémorables et réussies du studio à la lampe. Drôle, visuellement imparable et réussissant l’exploit de rendre concrètes des idées abstraites tout en décortiquant avec humour et malice le fonctionnement de nos émotions, « Vice-versa » premier du nom fut un must il y a dix ans. Ensuite, parce qu’après deux décennies où ils ont enchaîné un quasi sans-faute les mettant au firmament de la production animée par la qualité incontestable de leurs idées, de la pointe de leurs techniques d’animation et de l’écriture de leurs personnages, les dernières années furent minées par une panne d’inspiration et une concurrence de plus en plus féroce et maîtrisée. On pense entre autres aux nouveaux « Spider-Man » de Sony, à l’arrivée au grand public des animes japonais et des Miyazaki qui percent partout dans le monde ou encore à des studios comme Illumination qui nous ont offert « Comme chiens et chats ». Alors cette suite allait-elle être d’égale qualité voire meilleure que l’original comme a pu l’être « Toy Story 2 » ou « Les Indestructibles 2 » ou moins emballante ou de qualité similaire comme celle de « Le monde de Nemo » ou celle de « Monstres et Cie » intitulées respectivement « Le monde de Dory » et « Monstres Academy ». Alors, tout en étant vraiment géniale, on penche plutôt pour la seconde option même si cela confirme le renouveau de Pixar après l’excellent « Élémentaire » l’an passé qui nous avait tous conquis contrairement à la plupart de ceux sortis durant la période Covid, comme les tout juste sympathiques « Luca » et « En avant » ou encore le foireux « Alerte rouge ».
Souvent pour une suite réussie, il faut aller plus fort et plus loin en gardant les fondamentaux de l’original. Ici, il y a de déjà deux excellentes idées. La première étant de faire passer Riley, le personnage humain principal du premier film où siègent les émotions rencontrées dans « Vice-versa », à l’âge charnière de la puberté qui est un moment propice au chambardement intérieur. Ensuite et surtout, c’est de faire intervenir quatre nouvelles émotions (voire cinq avec l’impayable et à mourir de rire Nostalgie que les producteurs doivent probablement garder au frais pour un hypothétique troisième épisode) : Envie, Embarras, Ennui et surtout Anxiété qui va être au centre du film mais également un personnage parfaitement ancré dans nos sociétés contemporaines. En effet, le stress et l’angoisse menant à l’état d’anxiété sont clairement au centre de nos modes de vie actuels. Sur ce point c’est bien vu et le film regorge encore une fois d’idées pour mettre en images des concept abstraits tels que le courant de pensée, les souvenirs ou encore le passage d’une émotion à l’autre. L’humour est toujours présent même si on s’attendait à rigoler davantage tout comme l’émotion, elle aussi un petit peu moins impactante. Pareillement, le fait de planter le décor dans le contexte du hockey, même si c’est en arrière-plan, parlera plus aux sportifs et aux amateurs de cette discipline qu’à d’autres. Pour ce qui est du visuel, c’est toujours du caviar fait animation même si les standards actuels sont tellement élevés qu’il est difficile désormais d’être aussi émerveillé qu’avant. Alors oui on passe un excellent moment mais l’effet de surprise n’est plus là. On a droit tout de même à un vrai beau moment d’animation, inventif, intelligent et dans la lignée de l’inoubliable premier volet. Et chapeau à Anxiété qui se positionne comme la meilleure des valeurs ajoutées de cette suite.
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Bijou!
Sans Dessus-Dessous 2 (Inside Out 2)
À défaut de vous sembler trop enthousiaste, ce long-métrage d’animation est une merveille! Depuis les dernières années, nous avons droit à d’enièmes productions animées qui ne se démarquent plus particulièrement, MAIS la magie de Disney s’est à nouveau matérialisée à l’écran. Le premier opus déjà bien complet nous présentait les émotions primaires (Joie, Tristesse, Dégoût, Colère et Peur) en charge du tableau de bord de l’esprit de Riley (une jeune fille en plein développement). Dans ce second volet, nous avons droit à l’arrivée soudaine de sa puberté… Qui dit adolescence, dit entre autre recherche d’identité… Bref, je n'en dirai pas plus sur le synopsis de cette œuvre cinématographique. Selon mon humble avis, cette allégorie traitant de nos émotions parfois bien nuancées est une idée de génie. Dans un monde sous le fléau de l’anxiété, c'est pratiquement source de réconfort le fait d’être témoin de la personnification de nos états d’âmes. Cette dernière collaboration entre Disney et Pixar est un bijou en cette ère de confusion qu’est la nôtre. Bref, vous l'aurez compris, j'ai été conquis! Les enfants seront charmés à prime abord, mais les adultes eux seront étonnés de la profondeur voir symbolique derrière de nombreuses scènes. Sans Dessus-Dessous 1 & 2 sont tous 2 d’excellentes références pour aborder les émotions, voir même la psychologie et ce de façon ludique et humoristique. J’espère vous donner ainsi “l’envie” d’encourager votre cinéma local!!
Sur ce, bon film!!!! Dan alias “le gars des vues”