Roche papier ciseaux
v.o.f.s.-t.a. : Rock Paper Scissors
Boucane, un jeune autochtone, quitte sa réserve en direction de Montréal. Il accepte l'invitation de Normand de conduire son camion, qui contient une cargaison suspecte, jusqu'à la métropole en échange de quelques billets. Lorenzo, un vieil Italien sans le sou, doit s'occuper de sa femme, atteinte de la maladie d'Alzheimer. Épuisé de collecter canettes et fer pour amasser de l'argent, il est recruté par Muffin pour participer à une roulette russe nouveau genre. Quant à Vincent, un ancien médecin travaillant pour la pègre chinoise, il tente de s'affranchir de cette organisation criminelle. Ces trois histoires s'entrecoupent et s'influencent avec, comme trame de fond, un Québec moderne et corrompu.
Distribution
Réalisation
Production
Scénarisation
studio
- Camera Oscura
distributeur
- Filmoption International
Revues de presse
Médiafilm
Ambitieux, ponctué d'instants délicieusement absurdes rappelant le cinéma d'André Forcier, le scénario cultive son mystère jusqu'au dernier acte, feu d'artifices de correspondances et de coïncidences, empattement d'un arc opératique qu'on ne perçoit qu'a posteriori.
Martin Bilodeau Lire la critique complèteLe Soleil
Il est étonnant de voir, pour un premier film, une telle maîtrise dans la réalisation. D'autant que Yan Lanouette Turgeon propose un scénario ambitieux où il mène de front trois histoires sans égarer le spectateur, ni perdre son temps en détails inutiles.
Éric Moreault Lire la critique complèteVoir
Construisant son film autour de la thématique du destin, Yan Lanouette Turgeon signe avec Roche papier ciseaux une étonnante première oeuvre de genre dont il ressort quelques scènes fortes.
Alexandre Duguay Lire la critique complèteCinéfilic
Yan Lanouette Turgeon s'encombre d'un trop grand nombre de personnages ou de pistes narratives pour une mise en scène, certes d'honnête facture, mais peinant à rendre crédible la multitude d'éléments de son récit.
Jean-Marie Lanlo Lire la critique complèteFilms du Québec
Au final, Roche papier ciseaux est une série B agréable dans laquelle l'interprétation hétéroclite franco-italo-québécoise remplit parfaitement son rôle.
Charles-Henri Ramond Lire la critique complèteLa Presse
Pour son premier long métrage, le réalisateur formé à l'INIS a fait un pari fort ambitieux, en voulant transposer cette macédoine cinématographique et culturelle. Il le gagne à moitié.
Marc-André Lussier Lire la critique complèteSéquences
Ces petites gens aux prises avec des mafieux plus gros qu'eux, bien qu'elle ne soit pas nouvelle, modernise quelque peu un genre de plus en plus présent dans la cinématographie québécoise, mais qui avait tendance à s'essouffler.
Charles-Henri Ramond Lire la critique complètePanorama-Cinéma
La réussite de Roche papier ciseaux découle ainsi de la manière on ne peut plus sobre, mais néanmoins sentie et appuyée, dont est abordé l'ensemble des drames qu'il met en scène.
Jean-François Vandeuren Lire la critique complète