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ZZzzz
J'ai compris en sortant pourquoi nous n'étions que deux dans la salle.
Je suis venu te dire que...
Ici à « Irénée-la-pasfine-les neiges » c’est l’inverse de « La Grande Séduction » aux images éclatantes et le dynamisme contagieux des résidants de « Sainte-Marie-la-Mauderne » (vous vous souvenez ?) En relisant les critiques des journalistes culturelles de Montréal, j’ai relevé des mots (phrases) comme…«…Les Affamés… », « …des gens masqués déambulent… », « …récit d’épouvante… », « …d’étranges phénomènes… », « …des morts-vivants rôdent… », « …des codes de film d’horreur… »… Et pourtant je n’ai rien vu de telles choses. Que des « âmes-souvenir» de gens qui ont vécu là autrefois par des gens de nouveau en deuil par la tragédie de Simon. Prenez le personnage du Père (d’aplomb J.-M. Anctil), tellement meurtrie par la mort de son fils qu’il se suicide lui-aussi en se laissant mourir dans la forêt, dans la neige, au frette… et d’ailleurs on le revoit à la fin du film avec son fils en arrière-plan, réunis dans la mort…comme tous ceux qui ont vécu à « Irénée-les-Neiges » autrefois que nous avons rencontré tout au long du film… ce père qui a assassiné ses enfants…et autres…
"Autant en emporte le vent"
Ben quoi ? Pourquoi pas ? Le titre original « Répertoire » sonne tellement thèse d’UQUAM ou de Laval que ça fait fuir un large public dit « streamming », non ? D’ailleurs on indique bien que c’est une « adaptation librement inspirée », non ? Côté aurait pu très bien en changer complètement le titre pour…« Les Disparues » Magnifiquement mise en image d’ailleurs (malgré une caméra à l’épaule légèrement chambranlante (et agaçante) nous rappelant que c’est du cinéma?). J’ai pensé souvent au deuil des résidants du Lac Mégantic. Peut-être à cause de la « Mairesse »…ces images des routes de la campagne, les bourrasses de neige, me renvoyant à l’intersection de cette tragédie routière de l’autocar des joueurs de hockey…faire son deuil est très souvent insupportable qu’il vaut partir aussi…peu importe la manière…et celle-là « accrochée » au vent comme une éolienne m’a TELLEMENT fait penser à cette autre « accrochée à la divinité » dans Teorema de Pasolini, non ? J’ai beaucoup aimé Mister Côté votre belle proposition de mise-en-scène de ces personnages…
Lent, peu de vie
La bande-annonce laisse croire qu’il s’agit d’un film étrange et angoissant. Mais l’émotion que l’on ressent le plus est l’attente. On attend pendant de longues minutes des éléments narratifs qui donneront un sens à ce film. C’est difficile de tenir le coup tout ce temps. Bref, une forte allégorie de la vie de villageois: tu attends longtemps avant que des éléments de vie se manifeste chez vous. Tellement qu’après un moment, tu réalises qu’il y a plus de mort que de vie dans ton village.