Rempart

It's a monumental portrayal of a cop in meltdown - bruisingly brilliant and coiled to spring.

Ce portrait intimiste, méditation sombre sur la dérive d'un homme seul, repose sur un scénario riche, mais qui multiplie les pistes non abouties.

Sombre et percutant, Rampart jouit d’une distribution de haut calibre (Robin Wright, Sigourney Weaver, Ben Foster et Steve Buscemi) à la hauteur de sa réputation.

Porté par de belles lenteurs et une progression de plus en plus étouffante qui se termine sur une fin ouverte et soumise aux interprétations diverses, Rampart est un portrait éclatant d'un homme de loi qui s'est égaré dans les méandres de son existence et qui tente d'exister par sa profession. Un regard complexe et nuancé qui mérite le détour.

D'un côté, l'envoûtante mise en scène force l'admiration. Ainsi, par une photographie aux couleurs tantôt crues, tantôt sombres, et des angles de caméra soignés, Moverman installe un climat glauque propre à la paranoïa. De l'autre côté, le récit de cet homme à la dérive finit par piétiner dangereusement et prendre tant de place que l'intrigue à propos de la corruption du LAPD s'en trouve pour le moins négligée.

Rampart est pétri d'angoisse et d'une tension insoutenable. Il émane de Harrelson une menace constante et chacune de ses scènes est empreinte d'une violence potentielle; malgré cela, on ne perd jamais de vue sa grande vulnérabilité.

In trying to create the worst cop ever in a realistic milieu, director Oren Moveerman comes up with a creature that is neither credible nor interesting.

Harrelson's casually malevolent performance as Dave Brown, an officer in the scandal-plagued Rampart division, is the actor's most impressive portrayal.

Moverman wants us to look beyond his petty frame to see the bigger picture, but he doesn't oversimplify the facts in order to do so.