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À deux c'est toujours mieux!
À la barre de ce sympathique premier long-métrage inspiré d’une histoire vraie, il y a une chose peu commune : un père et son fils derrière la caméra. À moins d’oublis, il semblerait que ce soit une chose extrêmement rare au cinéma contrairement à des fratries, comme en connait tant, que ce soit les frères Larrieu en France ou les Coen outre-Atlantique. Frédéric Potier réalisateur reconnu de publicités a donc choisi de tourner son premier film de cinéma avec son fils, Valentin. Une anecdote qui n’apporte pas forcément grand-chose à l’appréciation de « Prodigieuses » même si elle méritait d’être soulignée. Et il est vrai que la mise en scène sent tout de même le métier du père car les images sont soignées et propres quand bien même elles manquent de personnalité et demeurent souvent illustratives à tel point qu’on se rapproche souvent l’aspect d’un téléfilm de luxe.
Le nom de ces incroyables sœurs jumelles et pianistes, qui demeurent - comme nous l’apprend un encart à la fin du film - les seules au monde à pouvoir jouer de la sorte, a été modifié pour les besoins du long-métrage. Leur histoire méritait néanmoins et très certainement un film. Et « Prodigieuses » est relativement réussi, aussi bien instructif et explicatif sur le parcours de ces jeunes filles que stimulant sur la partie concours musical. On peut dire que le long-métrage parvient à rendre palpitant le combat des sœurs pour pallier à leur maladie et continuer à vivre leur passion. Cependant, on n’aura jamais rien de plus que ce que l’on était venu voir, le film déroulant son programme de manière attendue et aussi classique que la musique qu’on y entend. C’est propre, appliqué et peut-être donc un chouia prévisible dans la narration.
Et si l’on vibre pas mal avec cette famille Vallois avec deux L, c’est grâce à un casting très réussi. D’abord, d’avoir trouvé deux actrices douées qui se ressemblent autant n’était pas gagné mais on y croit. Camille Razat et Mélanie Robert ont beau ne pas être sœurs et donc encore moins jumelles, leur ressemblance est frappante; mais elles ne sont pas non plus trop similaires de manière à ce que le spectateur parvienne à les différencier. La complicité, la rivalité et l’amour entre les deux est parfaitement retranscrit. D’avoir choisi Isabelle Carré et Franck Dubosc pour jouer leurs parents est également une bonne idée, la première étant à l’aise dans ce type de rôles tandis que le second tente une proposition moins comique qu’à l’accoutumée avec brio en papa poule protecteur qui veut la réussite de ces filles à tout prix. Un film agréable qui se regarde avec plaisir mais peut tout aussi bien se visionner tranquillement lors d’un passage télévisé.
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Scénario - punch final imprévisible !
Ce film concernant une histoire vraie de jumelles virtuoses au piano nous fait partager leurs succès et échecs avec l'amour''fraternel''demeuré intact.