Prisonnier des abysses

Mise en fiction peu convaincante d’un documentaire de 2019. Récit chiche en suspense et en émotions. Réalisation satisfaisante. Interprétation correcte.

Était-ce vraiment nécessaire ? Une chose est sûre : que l’on connaisse ou non le dénouement du récit, Last Breath (Prisonnier des abysses) réserve plusieurs scènes à haute tension.

Filmé de manière réaliste et s’appuyant sur des images de son documentaire, Alex Parkinson, soutenu par le jeu impressionnant de Woody Harrelson, Simu Liu et Finn Cole, livre un suspense qui nous tient rivés à l’écran pendant 93 minutes... presque sans respirer.

On éprouve parfois une vague impression de remplissage narratif, en attendant les haletantes vingt dernières minutes.

La relation qu’il entretient avec Chris, son protégé, aurait gagné à être étoffée. Comme le reste d’ailleurs. Les dialogues sont superficiels et les personnages demeurent creux. Ce qui s’avère quand même un comble s’agissant de personnes réelles!

Si la tension que procure l’évènement est véritablement vécue dans le documentaire, la fiction elle, même si elle ne parvient pas totalement à l’illustrer, n’en demeure pas moins efficace, du moins pour ceux et celles qui ne demandent pas trop de la part des réalisateurs.

Not all tales of rescue and defying impossible odds are cinematic unto themselves, and this film exists as proof.