Partie de pêche au Yémen

Or, les personnages attachants aux traits grossis à la loupe et l'enthousiasme des interprètes ne font pas oublier que les nombreux enjeux écologiques, politiques et sentimentaux du récit ne sont pas au foyer, et que la mise en scène manque de fantaisie.

With plot twists that are hard to swallow and a general aversion to any real conflict, it's a movie with a flow that's easy to slip into, and just as easy to slip out of and forget once it's through.

In his newest feat Mr. Hallstrom and the screenwriter Simon Beaufoy have transformed Paul Torday's absurdist political satire, Salmon Fishing in the Yemen, into a whimsical romantic comedy. It is the cinematic equivalent of turning salt into sugar.

What really makes Salmon Fishing in the Yemen work more than anything else are the performances by Blunt and McGregor. Both are exceedingly likable in the right parts and both are playing to their strengths here.

In the Dead Sea of Hollywood formula, their film is a distinct delight, brimming over with spirit and surprise.

The whole international affair is a tad bit obvious at times in its intention, but thanks to delightful turns by McGregor, Blunt and a hysterical Kristin Scott Thomas, this film is abundantly charming.

On aime l'accent britannique prononcé d'Ewan McGregor, l'interprétation toujours juste d'Emily Blunt ainsi que la dynamique insufflée par Kristin Scott Thomas, excellente en tant que relationniste du premier ministre, mais, sans cette brochette d'acteurs chevronnés, le film tomberait assurément à l'eau.

Délicieuse satire qui s'essaye également à la romance, au drame et au suspense avec beaucoup moins de succès, Salmon Fishing in the Yemen mélange un peu n'importe comment les genres de peur d'ennuyer son spectateur.

Le titre a beau faire documentaire sur un sujet - admettons-le - non palpitant, Salmon Fishing in the Yemen est une délicieuse comédie dramatique, très imparfaite, d'accord; mais portée par une telle sincérité et un tel charme qu'elle fait mouche. Enfin, la plupart du temps.

Heureusement, en porte-parole du premier ministre, Kristin Scott Thomas, qui manie allègrement le langage corsé, ajoute du piquant à la mièvrerie qui menace de noyer le tout.