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On se fout que Morin tourne en vidéo, en celluloïd ou tout autre support, cela n'a pas d'importance car l'homme sait impressionner pour faire découvrir les cotés opposés à notre quotidien inconscient ou obscur. Encore une fois, il se surpasse et pas seulement dans la facture, qui en passant est de plus en plus assurée avec une imagerie contrôlée non dérangeante, évitant les soubresauts incongrues inévitables de ce style, mais dans un texte qui peut paraître répétitif, mais qui manipulé et mis en bouche savoureusement et talentueusement par François Papineau se révèle d'une justesse attachante. Robert Morin n'est pas ici pour juger, quoique à force de subtiles répétitions nous pouvons aborder cet aspect des choses, mais pour nous sensibiliser à la fragilité de l'être complexe que l'homme peut engendrer.
Par GRASS · 26 novembre 2008 11:44
Très bon
Et si c'était vous?
Il est toujours surprenant de voir à quel point Robert Morin arrive à tourner de grands films avec presque rien. Un acteur dévoué, une caméra vidéo et un scénario béton, voilà les trois éléments principaux qui ont permis au réalisateur de nous livrer cette nouvelle oeuvre formellement semblable à « Petit Pow-Pow Noël » et « Yes Sir!... Madame ». Un film qui repose sur les épaules de son acteur principal, François Papineau, qui n'évite pas la répétition et provoque une certaine lassitude devant ce monologue d'une heure trente, mais habité de plusieurs moments hilarants, aux répercussions sociales évidentes et indéniablement pertinentes à l'heure actuelle où le capitalisme sauvage est remis en question. Morin pose un regard sans jugement sur son personnage de « crosseur » inspiré de Vincent Lacroix, se refuse de le condamner, semblant dire aux spectateurs : « Et si ce crosseur, c'était moi et si c'était vous? »