Un citadin solitaire doit laisser de côté ses responsabilités professionnelles pour se rendre à la maison de campagne où résident ses quatre neveux orphelins, ainsi que plusieurs animaux.
Vous pourriez croire que l'on parle ici de Mlle Bottine. Eh bien non! Il s'agit plutôt du point de départ de Nutcrackers, le plus récent long métrage de David Gordon Green qui, après l'Halloween, s'attaque à présent au temps des Fêtes.
Ben Stiller incarne l'individu en question, chargé de prendre soin des progénitures de sa regrettée frangine en attendant que les services sociaux leur trouvent une famille d'accueil.
D'une certaine façon, Nutcrackers suit à la lettre la formule traditionnelle du film Hallmark vendant le rêve d'un retour aux valeurs simples d'une petite localité, mais en remplaçant l'homme à tout faire aux abdos de feu et l'ancienne flamme surgissant du passé par une horde d'enfants peu commodes, mais foncièrement attachants.
Évidemment, il est inutile de vous dire comment tout cela va se terminer.
Surtout, le tout est apprêté avec un réel flair cinématographique, permettant au réalisateur de renouer avec l'approche formelle de ses premiers opus.
S'il ne cherche en aucun cas à contourner les clichés d'usage, le scénario de Leland Douglas a à tout le moins le mérite d'aborder sa prémisse et son personnage principal de façon nuancée, tout en se permettant de pousser assez loin les inévitables maladresses pourtant motivées par les meilleures intentions de ce dernier.
Notons que les quatre frères du film sont incarnés par une réelle fratrie, recrutée pour ses talents en ballet. Des aptitudes mises en évidence au cours d'une fort jolie finale, laquelle utilise d'autant plus une image forte et particulièrement habile pour illustrer l'aboutissement de la renaissance du protagoniste.
Nutcrackers est disponible dès maintenant sur Disney+.
