Le rôdeur

Le portrait-charge, aux colorations satiriques, mis sur pied par le réalisateur Gilroy et sa famille qui est aussi à la production et au montage, apparaît un peu trop exagéré malgré tout dans cette période où, dans Gone Girl de Fincher par exemple, la critique de la frénésie médiatique était un peu plus subtile et plus généralisée.

Certes le long métrage ne surprendra pas autant que Drive à l'époque, mais il s'avèrera un thriller honnête à la mise en scène travaillée et au suspens excellemment dosé.

Nightcrawler is its own original monster, a disturbing jog into a demented community I'm sure exists, but one we haven't seen on screen before.

It's an incredible piece of work, and so far my pick for not only the best movie of the festival, but maybe the best of the year as well.

Still, Gyllenhaal does a fantastic job channeling Louis' outrageous and overwrought personality, whether he's offering up lame sermons on entrepreneurship or tying his greasy long hair into a knot. 

Nightcrawler curves and hisses its way into your head with demonic skill. When the laughs come, they stick in your throat. 

Le rôdeur est l'un des meilleurs films de l'automne. Habilement construit, il doit tout de même beaucoup à la brillance de Jake Gyllenhaal dans le rôle-titre, un sociopathe tellement normal de prime abord qu'il en est encore plus terrifiant.