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Réaliste et divertissant
Ce film est d’un grand réalisme. De réelles nageuses olympiques y interprètent les rôles principaux et elles le font avec brio. Puis, le tout se déroule à Tokyo en 2020. La mise en scène est bien réussie. On se croit réellement à ces JO qui devaient avoir lieu. Le tout confère au film un aspect particulièrement original que j’ai apprécié du début à la fin.
Moi et mon épouse avons été vraiment déçu si vous n'êtes pas bilingues ne vous déplacez pas pour voir ce film, après une heure nous avons décidé de partir, en plus nous étions seul et nous comprenons pourquoi.
Nage à vue sur le dos.
On reste en partie perplexe quant à la sélection 2020 de ce film en compétition officielle au Festival de Cannes (plus un label puisque le festival n’a pas eu lieu cette année) pour représenter le Canada ou, plus précisément ici le Québec. En effet, « Nadia, butterfly », titre qui compile le prénom du personnage principal et de la nage qu’elle effectue lors des compétitions de natation, n’a clairement rien de transcendant qu’on l’apprécie ou pas. Et à la fin de la projection, on est plutôt dubitatif face à ce long-métrage qui n’est pas mauvais mais qui nage à vue et n’approfondit pas vraiment les thèmes et domaines qu’il entend nous présenter. Au point qu’à la fin on reste sur notre faim et qu’on a passé près de deux heures à la limite de l’ennui en se demandant ce qu’a voulu nous dire le réalisateur Pascal Plante. « Nadia, butterfly » commence comme un film sur une nageuse de compétition puis dévie sur la vie des sportifs olympiques hors des compétitions. Ensuite on est dérouté sur quelques pistes concernant le fonctionnement des Jeux Olympiques. Et plane aussi tout au long du script les doutes du personnage principal quant au choix d’arrêter sa carrière ou pas. Ce dernier sujet semblait de loin le plus intéressant en parlant de remise en question, des doutes d’une athlète quant à son avenir ou encore la pression exercée sur une athlète sous couvert de compétition. Une vie dont on est plus vraiment maître. Mais le scénario du film effleure tous ces sujets sans aller au bout d’un seul. On en vient à s’interroger demander sur le but narratif et thématique de Pascal Plante. De plus, il étire certaines scènes plus que de raison (les séquences de la discothèque et de l’after par exemple ou celle de la pince à peluches). Le long-métrage est à deux doigts de virer dans le contemplatif totalement inapproprié au vu du ou des sujets voire du film naturaliste, ce qui en fait formellement un parti pris peu logique et raté. Pourtant Plante sait filmer. Même si elles sont rares (peut-être trop et on est étonné de le dire car la natation ne semblait pas de prime abord le sport le plus cinématographique qui soit). les scènes de compétition tiennent en haleine et sont remarquablement filmées. Ensuite, la manière dont sont filmés Tokyo et les abords du Village Olympique, de manière froide avec des lignes de fuite géométriques au possible et des teintes ternes et grises, est admirable mais pas forcément en adéquation avec le propos. En résulte une œuvre hybride, le cul entre deux chaises et quelque peu amorphe, qui peine à véritablement passionner. Il y a de l’idée, un contexte original, de belles images et des actrices non professionnelles convaincantes mais « Nadia, butterfly » et ses longueurs qui ne mènent nulle part déçoit et ne passionne pas. Plus de critiques cinéma sur mes pages Facebook et Instagram dédiée.
Nadia Butterfly
Premièrement j'aimerais dire que n'est pas un film de natation. La natation ne dure que 15-20 minutes et sert de fond au drame que vit une personne qui ne se définie que par une seule sphère d'activité et ne se sent rien d'autre et qui se cherche lorsque cette activité n'est plus.
Ça aurait pu être n'importe quoi d'autre que la natation, la retraite sportive oui, mais n'importe quelle retraite ou encore une séparation de couple ou un cancer ou une maladie, n'importe quoi qui met fin à quelque chose qui prenait peut-être trop de place dans la vie d'une personne et qui l'oblige à se redéfinir.
C'est donc un film d'émotion, un "drame humain". Le réalisateur a réussi l’exploit de diriger ses acteurs en main de maître afin de rendre des émotions très réalistes.
Ici une jeune fille plutôt introvertie qui essaye de se sortir de la "relation abusive" qu'elle a avec son sport.
C'est un film qui, si vous entrez dans la peau du personnage vous fera vivre des émotions que vous avez en vous ou que vous appréhendez pour des gens de votre entourage. Félicitations à Pascal Plante. Il a bien réussi à rendre en peu de mot et en belles prises de vue beaucoup d'émotions. Bravo à Katerine Savard qui a su être tantôt triste, réservée, joyeuse, sensuelle, colérique, résignée, etc, enfin toute une gamme d'émotions qui je pense, sont difficiles à reproduire quand une caméra est braquée sur soi! Et a les faire ressentir par l'auditoire. C'est donc une vraie actrice. La seule critique négative que je ferais c'est que par moment on entend mal les répliques de certains acteurs ce qui m'a déconcentrée un peu, mais si peu. Alors bon visionnement!