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En 1972, j'étais encore étudiante du secondaire et j'étais loin de me douter qu'un tel monde gravitait autour de moi. L'innocence de l'adolescence j'imagine, surtout qu'à cette époque ma volonté d'être amie avec tout le monde l'emportait haut la main sur tout ce qui aurait pu bouleverser ce projet du coeur qui fleurissait en moi comme un printemps. Je n'ai donc pas pris connaissance de ces troublants événements à ce moment-là. J'en ai bien sûr entendu parler par la suite. Ce film, bien que fixé dans le temps, m'a semblé intemporel tellement ce même conflit est toujours actuel. J'ai eu l'impression de regarder les nouvelles de l'année en cours. J'ai grandement aimé ce film qui nous a plongé au coeur de cette dérive qui perdure hélas de génération en dégénération. Un Israélien durant les événements de l'été dernier disait que pour mettre fin à cette guerre, il faudrait que les Palestiniens aiment plus leurs enfants qu'ils ne peuvent haïr les Israéliens. Je pense que ceci est valable pour les deux. Je pense également que pour éteindre le brasier de la vengeance qui les anime, un seul choix s'impose, tous deux doivent rendre les armes. Hum! Faut croire que j'ai encore des désirs d'adolescente.
Par Oli · 22 janvier 2006 20:25
Extraordinaire
Réfléchi
Steven Spielberg a ce don de l'hétéroclite : son oeuvre se compose de tant de films différents, touchant tous les horizons et tous les publics.Très différent de son mauvais War of the Worlds, Spielberg présente un film au débit lent, voire lourd qui nous permet de vivre les personnages, de s'enfoncer en même temps qu'eux dans le doute. D'aucuns ont affirmé que le film, politisé il va sans dire, était justement trop politisé, subjectif. Quel film ne l'est pas? Conter une histoire, c'est la faire revivre selon un angle donné. Cela dit, Spielberg n'est justement pas tombé dans le panneau du partisan; certes, on ressent les joies et les angoisses des Israéliens. Seulement, la morale est tout autre que de nous faire sentir la gloire de ces Juifs. Pas du tout. En fait, le tout se termine (sans voler de punch) sur un plan d'ensemble montrant le World Trade Center... comme quoi la vengeance n'est qu'un engrenage, une spirale inflationniste, une vis sans fin qui ne fait que creuser plus bas la fosse commune de tous ces belligérants. Magistral.
Par Gilleslibre · 6 janvier 2006 12:49
Très bon
Intéressant
Intéressant pour ceux qui aiment se tenir au fait de certains événements historiques. Il nous montre aussi comment s'orchestrent ces interventions. Il glorifie la cause des israéliens devant l'attentat perpétré par des terroristes palestiniens. Il justifie donc la politique de vengeance. Ce que le film ne montre pas, ce sont les gestes de l'état d'Israël contre les Palestiens. Nous ne voyons pas les bombardement sur les camps de réfugiés palestiniens. Bon visionnement.