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Film ben correct
Film quand même intéressant mais comme je le dis toujours, faut savoir mettre notre cerveau à OFF quand on écoute un film car le but d'un film n'est-ce pas le divertissement?
Film typique Américain avec des catastrophes de fin du monde, de sauveurs totalement inattendus et des cascades impossibles. Voilà ce qu'est ce film.
Un peu d'humour, pas mal de spectaculaire, pas d'histoire d'amour et le tout accompagné d'exagérations, bien sûr et un 'papier d'emballage' très coloré. :-)
Film OK dans l'ensemble. Le film ne se termine pas sur un WOW mais est-ce obligé d'être toujours ainsi pour apprécier le divertissement? Je ne crois pas.
Il n'y aura pas d'Oscar gagné avec ce film mais comme tous les films de superhéros ne gagnent pas nécessairement de prix, on se laisse aller dans l'imaginaire de l'histoire et on essais d'apprécier, ce que j'ai fait.
Ce n'est pas un film de 'première date' avec une personne convoitée mais fait la job, un samedi soir tranquille, au lieu d'un film à TVA, hahaha.
Emmerichfall.
On ne fera pas l’affront de mettre la note minimale à ce blockbuster sorti d’un autre âge mais c’était limite! On va dire qu’un samedi soir sous produits hallucinogènes ou alors en beuverie avec des potes ou encore pour un cours de cinéma magistral listant tout ce qu’il ne faut pas faire au cinéma, « Moonfall » est regardable. Sinon... Fuyez! Difficile de savoir si Roland Emmerich a décidé sciemment de détruire définitivement sa carrière avec cette chose qu’on a du mal à appeler un film ou si l’idée était de nous offrir une parodie de son cinéma en forme de best-of ou, pire, s’il a vraiment réalisé cette bouse de manière sérieuse et convaincue. Les voies du cinéma sont souvent impénétrables mais ce film demeurera un cas d’école! Mon Dieu que c’est mauvais! Et plus cela avance et pire c’est. On a cette constante impression que le réalisateur et ses scénaristes ne vont pas oser le pire et le ridicule mais si, ils s’y plongent à chaque fois devant nos yeux médusés puis écarquillés et enfin saturés! Ils osent donc tout mais pas dans la bonne direction, plutôt dans le n’importe quoi visuel et narratif le plus total. Tous les poncifs les plus aigres du cinéma hollywoodien à gros budget des décennies passées sont là. Sans exception!
On peut clairement qualifier « Moonfall » de nanar bien gras. On est confronté à plus de deux heures de bouillie indigeste et au-delà du n’importe quoi le plus total! On se pincerait presque pour voir si on ne rêve pas. Si la première partie est mauvaise mais reste encore dans les clous d’une certaine logique de blockbuster à l’américaine, la seconde semble avoir été pensée, écrite et filmée dans un élan de folie créatrice nocive et totalement inconcevable. Entre rires gênés et soupir de désolation, on assiste à des péripéties que même Michael Bay (l’autre artificier en chef d’Hollywood) n’aurait même pas osé écrire sur un brouillon. Emmerich semble nous servir un best-of inconscient de ses films, sauf que le résultat est en mode has been et parodique voire ridiculement prétentieux. Si les acteurs et les développements de l’intrigue ne se prenaient pas autant au sérieux, ça pourrait être drôle. Là c’est juste affligeant. Une louche de « 2012 » et « Le Jour d’après », un soupçon de « Independance Day » et sa suite et une cuillère de « Stargate » avec un clin d’œil sacrificiel pitoyable à « Armageddon » de Bay et même une tentative plus que sérieuse de nous offrir une explication à la création et à la naissance de notre planète comme de grands films de science-fiction cultes...! Non vous ne venez pas de rêver ce que vous venez de lire malheureusement.
Les séquences drôles ne le sont jamais mais virent au constat gêné, les scènes dramatiques sont à se plier en quatre, le côté patriotique américain sent vraiment le roussi (on est en 2022!) et les péripéties ou scènes de destruction massive sur terre semblent des copies de films catastrophes récents (une scène de son propre « 2012 » semble même voir été copiée à l’image près). Les effets spéciaux dans la Lune sont corrects et même presque beaux (seul point positif) mais alors le reste, c’est d’une laideur à faire peur entre fonds verts visibles et foutoir numérique. On dirait un film de série Z tellement le rendu visuel est moche, on se croirait dans un jeu vidéo. Au final c’est peu étonnant : le postulat initial sentait déjà l’impensable et il aurait fait bondir ou éclater de rire n’importe quel physicien ou astronome, mais Emmerich n’en a cure, persuadé d’offrir aux spectateurs un grand spectacle digne de ce nom. Quant aux développements de l’intrigue, ils n’ont aucun sens, partent dans toutes les directions possibles et sidèrent par leur bêtise, à l’instar des réactions des personnages toutes plus absurdes les unes que les autres. Le montage est à se claquer la tête contre les murs et annihile toute tension et les acteurs jouent tous plus que mal (ah l’air ébahi d’Halle Berry ou le sérieux de Patrick Wilson!). Tout s’enchaîne à une vitesse folle et sans aucune logique quelle qu’elle soit de manière à ce que, peut-être, le spectateur peu exigeant ne s’indigne pas d’une telle horreur. On est presque étonné que tout cela passe relativement vite. Non pas un film catastrophe, mais une catastrophe tout court à tous niveaux, un véritable cas d’école de nullité.
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