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Aznavour
Très bon film …touchant.
Si vous aimez ce chanteur ce film est pour vous
Voici une biographie très réussie. Charles Aznavour immigrant d'Arménie s'est fait beaucoup aidé par Edith Piaf dans ses débuts mais lorsqu'il a voulu voler de ses propres ailes ,il s'est heurté au public difficile et raciste de la France. Le Québec par contre l'a bien accueilli ,mais il rêvait plus grand, alors il a redoublé d'efforts et après plus de 1200 chansons composées il a connu le succès mondial qu'on lui connait. Si vous aimez le chanteur ,ce film est pour vous ,et je lui donne 8/10
La gloire à tout prix
Une réalisation remarquable tant au niveau des costumes ,des décors ainsi que de la photographies. Une très bonne interprétation de l`acteur qui personnifie Aznavour adulte. Un petit homme entêté avec un grand talent qui a su conquérir le monde entier par ses chansons mémorables. Bref, un film touchant et émouvant !
Monsieur Aznavour
Le film commence avec Charles Aznavourian tout jeune en Arménie. La famille se retrouve dans la pauvreté en France. Le but de Charles est d’écrire des chansons, de courir les femmes et de faire de l’argent. Il a commencé sa carrière avec Pierre Roche et a eu la chance de rencontrer Édith Piaf pour qui il écrivait; elle lui reprochait sa voix voilée. À force de persévérance et de travail, il a fini par se faire un nom. L’envers de la médaille est que Charles n’était pas un très bon père parce que toujours absent et trop occupé pour en prendre soin sauf du côté matériel; d’ailleurs, son seul fils s’est suicidé. C’est un bon film qui ne révolutionne pas le genre mais qui est agréable à regarder; de plus, on y entend plusieurs succès du Grand Charles, chose non négligeable.
Bon film dans l'ensemble
J'ai beaucoup aimé la première moitié du film, mais j'ai trouvé que la deuxième moitié s'étirait un peu trop. Tout de même très intéressant de découvrir le parcours de ce grand chanteur à l'écran.
Monsieur Aznavour : un biopic réussi
J’hésitais un peu à aller voir « Monsieur Aznavour », car je craignais d’être déçu par ce biopic d’un chanteur que j’aime encore beaucoup. C’est grâce à lui que j’ai découvert ceux qu’on appelait à l’époque les chansonniers. J’étais fan aussi de Gilbert Bécaud, que j’avais vu en concert à Trois-Rivières et qui méritait son appellation de Monsieur 50 000 volts. Les deux m’ont conduit aux trois grands : Jacques Brel, Georges Brassens et Léo Ferré. Depuis, j’ai un peu oublié Bécaud, sauf sa sublime Nathalie. Mais j’écoute encore l’auteur de « La bohème », dont les chansons ont bien vieilli.
Manifestement, Grand Corps Malade et Mehdi Idir sont admiratifs devant ce grand personnage, devenu le plus populaire des chanteurs français, malgré sa petite taille, son physique ingrat et sa voix voilée. Les deux réalisateurs et scénaristes ne cachent pas pour autant l’égocentrisme du personnage et son ambition presque démesurée. Ils retracent son ascension et sa longue carrière en un peu plus de deux heures, sans pour autant oublier la période québécoise en compagnie de Pierre Roche.
J’ai dit la semaine dernière à quel point j’avais trouvé le biopic « Maria » froid. « Monsieur Aznavour », c’est tout le contraire. Il y a plus d’émotion dans le seul générique de cette œuvre que dans tout le film de Pablo Larrain. Mais sans pathos. L’émotion vient naturellement des chansons magnifiques, bien sûr, mais aussi de la mise en scène, classique, un peu trop sage peut-être, mais bien maîtrisée.
Un mot enfin sur Tahar Rahim, dont on a vanté unanimement la performance. J’applaudis aussi, mais avec une petite réserve. Dans ce biopic, c’est sa voix qu’on entend sur la plupart des chansons. De toute évidence, l’acteur a bien travaillé et le résultat est solide. Mais Rahim n’est pas Aznavour, qui n’était pas qu’un bon compositeur. Il était aussi un grand interprète, dont la voix si particulière, à mon avis, est sous-estimée. Parfois, je dois le dire, c’est le petit Arménien de ma jeunesse que j’aurais aimé écouter.
La perséverance de Charles!
Grandiose, magistral !!!
Du pur bonheur. Se laisser bercer plus de deux heures de temps par les mélodies d’Aznavour, c’était incroyable. Rahim personnifie selon moi très bien le chanteur et ses mimiques. De découvrir tout l’entourage d’Aznavour tel que Piaf, Béceau, Trenet, et même Holliday, étaient bien agréable. Une belle biographie, un bon film, et bien entendu une très belle trame sonore !!!!
Il nous emmène.
Toutes les grandes figures de la chanson française ou internationale y passent. Et souvent après leur mort. Le grand Charles Aznavour n’y déroge pas et il était certain que son incroyable parcours allait un jour ou l’autre se voir adapté sur le grand écran au sein d’un biopic, un style de film devenu un genre en soi avec ses propres codes sauf exception. On aura bientôt droit à celui sur l’icône de la pop Michael Jackson alors qu’on a déjà eu cette année celui sur Amy Winehouse. Et là on ne parle que des biopics musicaux, le domaine le plus prolifique suivi par les biopics politiques (celui sur Simone Veil par exemple). Après « Cloclo », « Dalida » et bientôt les deux projets concurrents sur Johnny Hallyday, voici donc « Monsieur Aznavour ». Et malgré certaines réticences, notamment sur le choix de Tahar Rahim pour incarner l’inoubliable interprète de « La Bohème », on est face à un long-métrage réussi et agréable même si non exempt de quelques défauts mais aussi de jolies fulgurances.
Après les sympathiques « Patients » et « La Vie scolaire » et leur côté social et feel-good movie, le duo Grand Corps Malade et Mehdi Idir change de registre. Il faut avouer qu’on ne les attendait pas à la barre de la biographie d’un grand chanteur français. Et ils s’acquittent de la tâche avec brio au niveau de la mise en scène. Jamais purement illustrative, ils nous proposent des images d’un raffinement indéniable baignées au sein d’une belle reconstitution et surtout traversées de jolies fulgurances. Le plan-séquence dans la salle de concert - pour la première fois remplie par l’artiste - est magnifique et la séquence qui voit le montage alterné et porté par une caméra virevoltante entre succès sur la scène et moments familiaux est de toute beauté. Tout autant qu’elle est parfaitement adaptée pour concrétiser les années de triomphe du chanteur, moulée à travers une ellipse de très bon goût. Dans un biopic, il faut certes choisir les moments phares et cruciaux et « Monsieur Aznavour » semble prendre le plus intéressant avec un film de deux heures qui passionne, instruit, rappelle et captive.
Mais attention, c’est aussi le problème des biopics en général : on prend souvent le principal mais on est obligé de laisser certaines parties de côté et on arrondit les angles pour ne pas ébranler les fans et la famille, ce qui a dû être le cas ici aussi. Et on a certes un peu également cette impression propre à ce genre de films de la fiche Wikipédia qu’on a traduite en images. Mais c’est souvent le prix à payer pour voir la vie de ces grands artistes adaptée. En outre, le casting est de très bon niveau et à côté d’un Tahar Rahim bluffant de mimétisme physique, vocal et gestuel, les seconds rôles ne sont pas en reste. Bastien Bouillon est impeccable et Marie-Julie Baup figure une Edith Piaf qui n’a rien à envier à Marion Cotillard. On passe donc un très agréable moment, sans fausse note, bercé par les musiques intemporelles de ce grand monsieur. On alterne les moments de création, la gestion du succès, les absences familiales au profit des tournées mais aussi quelques jolis moments d’émotion (la genèse de la chanson « Comme ils disent » sur les homosexuels, est déchirante). « Monsieur Aznavour » n’est peut-être pas un chef-d’œuvre mais un bon moment de cinéma amené à ancrer encore plus le chanteur dans notre patrimoine national.
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