Money Monster

Cristallisant la colère de la population face aux bandits à cravate restés impunis, ridiculisant - non sans quelques facilités - les excès de l'information-spectacle, Money Monster constitue un divertissement nerveux, coloré et assez futé, dans la veine du Big Short d'Adam McKay. 

Si d'une part, George Clooney s'adapte, comme toujours, aux situations, montrant sa force et sa vulnénabilité avec aplomb, de l'autre, Julia Roberts compose un personnage tout en nuances dépassé par les événements, mais conservant le calme avec une constance soutenue.

Les bons éléments scénaristiques ne manquent pas, qu'il s'agisse de l'importance grandissante des algorithmes automatiques, de l'absence de «réalité» de ces transactions boursières, de la relation qui se développe entre Kyle et Lee, de l'examen des téléspectateurs suivant cette prise d'otages en direct, comme s'ils regardaient une émission de téléréalité, etc., mais rien n'est jamais développé de manière satisfaisante.

Il lui manque l'intelligence, la sévérité et le ton incisif de l'écriture d'un Aaron Sorkin par exemple, qu'on aurait souhaité voir derrière le scénario… Au final, Money Monster reste un film divertissant, jamais vraiment ennuyeux, mais limité.

Jodie Foster directs this thinly written movie about a financial news TV huckster’s comeuppance, which turns out to be neither tense nor funny.

When you break apart the essential elements of Money Monster, Jodie Foster’s taut yet sporadically odd hostage drama, few of them seem to completely work.

Opening Friday in the wake of its non-competing Cannes Film Festival premiere, the Sony release looks to do moderate business with older audiences amid a field of younger-skewing May openings.

This is a major misfire for all involved, but also not quite bad enough to be considered an all-out disaster. It’s just a mediocre waste of talent and time.

George Clooney is a financial-TV guru held at gunpoint in this Wall Street takedown.