Mektoub, My Love: Canto Uno

Une liberté qui transcende les sens par une utilisation impressionnante du médium, de la lumière et du montage fluide, de cette caméra qui colle à la peau.

Il demeure pourtant l'un des réalisateurs les plus généreux dans sa façon de filmer les élans de la jeunesse guidée par leurs pulsions de vie, étirant le temps jusqu'à sublimer réel et ciné

Le naturalisme a fait la force du cinéma d'Abdel Kechiche, et c'est aussi la force de Mektoub My Love : Canto Uno. Cette vérité que Kechiche arrive à saisir chez ses personnages est précieuse.

À ce chapitre, la lumineuse et charismatique Ophélie Bau se distingue particulièrement. Et comme toujours chez Kechiche, la célébration des arts et de la bonne chère sont au rendez-vous, à travers des séquences d'une enthousiasmante convivialité.

Après la Palme d'or et le succès, en 2013, de La vie d'Adèle, le cinéaste revient avec un film consternant.

Les amateurs du cinéma de Kechiche apprécieront la formidable sensualité de cet opus organique, quand les autres regretteront les effets de redite d'un film trop long et stéréotypé.

Sans doute imparfaite, l'oeuvre n'en demeure pas moins séduisante et remarquablement interprétée.

L'été est chaud, les filles sont belles, le soleil écrase tout. Et le cinéma de Kechiche est à poil, sublime.

Autour d'un trio amical et amoureux, Abdellatif Kechiche filme somptueusement la plage, le soleil et les corps (...).

(...) créant un appel d'air si intense qu'on parvient à peine à y reprendre son souffle.