Maria
v.o.f.s.-t.a. : Maria
À l'âge de 16 ans, Maria renoue de son propre chef avec son père, l'acteur français Daniel Gélin. Ces retrouvailles déclenchent les foudres de sa mère instable qui jette l'adolescente à la rue. Aux côtés de Daniel, elle découvre le milieu du cinéma sur les plateaux de tournage. Au début des années 1970, le réalisateur italien Bernardo Bertolucci lui propose un premier rôle dans son film Le dernier tango à Paris. À 19 ans, elle partage l'écran avec Marlon Brando, un acteur américain de 28 ans son aîné. À la recherche de choc et de réalisme, celui-ci la brutalise en prétextant les besoins de la scène devant toute l'équipe de production. Dans les années qui suivent cet épisode traumatisant, Maria dénonce le viol dont elle a été l'objet aux mains de Brando et avec la complicité de Bertolucci.
Distribution
- Marie Gillain (Marie-Christine Schneider)
- Yvan Attal (Daniel Gélin)
- Céleste Brunnquell (Noor)
- Giuseppe Maggio (Bernardo Bertolucci)
- Matt Dillon (Marlon Brando)
- Anamaria Vartolomei (Maria Schneider)
Scénarisation
- Vanessa Schneider (Adaptation libre du livre intitulé « Tu t'appelais Maria Schneider » de Vanessa Schneider (Ed. Grasset))
- Laurette Polmanss
- Jessica Palud
Production
- Kristina Zimmermann (Coproducteur)
- Christie Molia (Coproducteur)
- Alex C. Lo (Coproducteur)
- Marielle Duigou (Producteur délégué)
Réalisation
Distributeur
Liens
Revues de presse
Le Droit
Si l'on se contentait d'analyser son film en tant qu'objet cinématographique, le jugement serait très mitigé. La mise en scène manque cruellement de subtilité et d'originalité.
Lire la critique complèteKinoCulture Montréal
Le film de Jessica Palud, une oeuvre presque fantomatique, de par ses images, la musique ambivalente d'un Benjamin Biolay totalement atteint par le sujet, mais surtout par la présence d'une jeune comédienne dont la physicalité extraordinaire et la grâce lui cèdent une longueur d'avance sur d'autres comédiennes de sa génération.
Lire la critique complèteLe Devoir
À noter, enfin, que Maria est porté par une performance fascinante, tour à tour vulnérable et fiévreuse, d'Anamaria Vartolomei (L'événement ; Le comte de Monte-Cristo ; Mickey 17). Une oeuvre douloureuse, mais éclairante.
Lire la critique complèteJournal de Montréal
En s'inspirant de Tu t'appelais Maria Schneider, écrit par sa cousine Vanessa, Jessica Palud redonne sa voix à Maria, décortique l'innommable et rappelle, une fois pour toutes, la vérité.
Lire la critique complèteLa Presse
Or, dans sa volonté de recréer l'esthétique du film de Bertolucci et l'humiliation subie par l'actrice, la cinéaste flirte dangereusement avec le voyeurisme.
Lire la critique complèteMédiafilm
La suite s'avère plus démonstrative dans son propos et moins vibrante dans son exécution. Le récit devient alors trop elliptique et la reconstitution d'époque, plus approximative.
Lire la critique complète