Manifesto

Si bien que le discours sur l'art versus sa représentation, sur la vérité versus l'authenticité, se déverse sur lui tel un déluge de mots parfois assommant. Toutefois, on ne peut qu'être séduits par les 13 performances casse-cou de Cate Blanchett.

Si le film de Julian Rosenfeldt se veut un appel à l'action, il constitue d'abord un appel à l'interrogation. Où le spectateur, en effet, se situe-t-il? Que représente l'art pour lui, pour elle, pour nous en tant que communauté d'individus? 

Au final, nous sommes assez mal à l'aise pour parler d'un long-métrage qui n'en est pas un (entre un long de 90 minutes avec un début et une fin de projection et 12 courts destinés à être projetés simultanément et en boucle, il y a tout de même différence!)

The great Cate Blanchett alternates between a baker's dozen of different personae in an art film previously mounted as a 13-screen installation.

Incredibly, Manifesto was shot in only 12 days and looks like a million dollars (...).

Blanchett is a maestro of the Mask.