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Ma vie avec John F. Donovan
J'aime ce film, il m'apporte l'espoir de voir une humanité comprendre la richesse de la diversité.
Mon âme a été rassasier!
Merci pour ce magnifique moment de cinéma.
La vie et la mort de J.F. Donovan
Heureux de constater que la mauvaise presse précédent le lancement et celle du lancement lui-même s'avèrent fausses. Ce film m'a tenu du début à la fin et j'en suis sorti très ému. Un film sensible et humain et qu'on ne vienne pas me dire que la touche de Dolan y est moins accentuée. Un film à plusieurs thèmes importants et émouvants: relation mère-fils aux niveaux des deux acteurs principaux; le thème de l'intimidation à l'école; le thème d'assumer son état et d'être authentique, celui du vedettariat et du paraître qui détruit des vies.... Tous les acteurs sont bons. Ce film est remplie de sensibilité et d'humanité. Nous avons vu Xavier Dolan troublé à Tout le monde en parle parce que le travail sur ce film l'a mis à rude épreuve. J'aimerais bien voir la version originale plus longue de cet excellent film.
Lettres de Dolan.
Six mois après la France, « Ma vie avec John F. Donovan » sort enfin sur les écrans de sa patrie mère, le Canada. Le film du jeune prodige québécois était attendu, trop peut-être. Son premier film en langue anglaise, d’aucuns diront à tort hollywoodien, et son premier très gros casting américain après celui, 100% français et qui avait une sacrée gueule, du magnifique « Juste la fin du monde ». Il était précédé d’une réputation peu flatteuse après un très long montage et une post-production houleuse avec un premier montage de quatre heures qui fut écourté (et le rôle de Jessica Chastain carrément coupé). Mais aussi désavoué après une présentation aux retours plus que mitigés au festival de Toronto, l’œuvre terminée nous parvient enfin. Alors qu’en est-il ? Et bien c’est loin, très loin, d’être la purge annoncée mais après de très grands films comme « Mummy » et le suscité « Juste la fin du monde » et son grand Prix du Jury à Cannes, difficile d’être toujours au firmament artistique.
« Ma vie avec John F. Donovan », s’il n’est pas exempt de quelques petits défauts et de couacs dus à cette production difficile n’en est pas moins un long-métrage qui se regarde avec plaisir et qui regorge de beaux moments même si la patte de Xavier Dolan paraît, en apparence, moins présente. On sent toujours un côté autobiographique (l’acteur enfant), quelques clins d’œil et les obsessions de l’auteur, en revanche, visuellement, « Ma vie avec John F. Donovan » est moins marquant et plus consensuel que ses films dans la langue de Molière. La seconde heure a également tendance à ronronner un peu, alors on en vient à se demander ce qu’il en serait advenu d’une œuvre fleuve de quatre heures. Mais on remarque surtout que, si le récit reste fluide et les enjeux clairs, bon nombre de personnages s’avèrent peu étoffés. Ce sont les stigmates bien présents du montage. Susan Sarandon ou Kathy Bates ne sont guère présentes mais brillent tout de même et heureusement dans une ou deux scènes fortes chacune. Mais des seconds rôles probables tels que Sarah Gadon ou Emily Hampshire sont peu creusés et deviennent des troisièmes rôles inconsistants.
Le film se divise en trois parties qui s’entremêlent et celle où s’affiche Kit Harrington est la plus intéressante. On aurait aimé voir un director’s cut pour savoir à quoi s’en tenir du rôle de Jessica Chastain qui incarnait la méchante de l’histoire et aurait peut-être équilibré l’ensemble. Mais l’acteur de « Game of Thrones » étonne et développe une sensibilité qu’on ne lui connaissait pas. Il est parfait dans sa souffrance intériorisée. Il y a comme toujours chez Dolan de nombreuses fulgurances visuelles comme émotionnelles (la scène dans la voiture avec son amant, celle dans la salle de bain avec son frère et sa mère ou encore celle de la réconciliation entre une mère et son fils incarnés par Natalie Portman et Jacob Tremblay, tous deux impeccable). Mais c’est lors de la dernière séquence qui rappelle, notamment grâce au « The better sweet symphony » de The Verve, le final du culte « Sexe intentions » que tout le film prend son sens véritable. « Ma vie avec John F. Donovan » est certes imparfait, handicapé peut-être dans sa démesure et son ambition, mais il est plutôt bon. Ce n’est ni un grand film malade ni un futur chef-d’œuvre acclamé. Juste une œuvre qui n’est pas née comme il le faudrait. Mais ça reste clairement du bon cinéma.
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je suis tellement touché
quel beau film sensible; une brochette d'acteurs que j'aime, une musique superbe, le jeune acteur, on le reverra; je veux le revoir en anglais; en français, la voix de Xavier Dolan , évidemment très juste. Parfait! J'ai été touché.
La vie cachée d`un acteur
J`ai bien aimé le film de Xavier Dolan particulièrement pour sa réalisation ,son scénario sensible et troublant ainsi que pour sa bonne direction d`acteurs en particulier pour le jeune et prometteur Jacob Tremblay.Certaines scènes sont saisissantes de vérité et très émouvantes à regarder et à entendre tellement les acteurs se donnent entièrement à leur jeux.Pour moi, ce film est aussi bon que ces précédents films c`est tout simplement une autre façon de réaliser avec un plus gros budget et on le ressent au niveau de la réalisation. Bravo Xavier Dolan!
Vite oublié
Dommage pour Dolan mais ce premier film américain ne passera pas à l'histoire. Il n'y pas beaucoup d'émotions dans ce film. C'est un peu fade et pas très émouvant. Le seul acteur qui transmet bien ses sentiments, son drame, sa passion et ses émotions est Jacob Tremblay. Kit est correct, Susan Sarandon et Kathy Bates sont sous utilisées (quel dommage) et Natalie Portman est insupportable dans son rôle de mère du garçon. Je dirais que toutes les scènes à Prague, pour l'entrevue, n'étaient pas même nécessaire. On veut aimer ce film parce que c'est notre Xavier, mais peine perdu, malgré toutes les petites références et clins d'œil au cinéma, on sort du cinéma et on a juste hâte au 11 octobre pour voir Matthias et Maxime.
"To Be or Not To Be"...Superbe !
Un scénario difficile mais impeccable + Le « Kit » est impeccable + Sarandon & Portman d’aplomb + Jacob impeccable + Une cinématographie à la Turpin impeccable (découpage technique+ cadrage + lumière + montage astucieux & imaginatif) + Une trame sonore tout en finesse, d’une telle subtilité raffinée + « L’enrobage sonore » impeccable + Bravo Dolan-Tierney-Meta Films-Lafontaine pour votre effort d'avoir rendu cette œuvre impeccable.
Ne l’a pas vu encore mais…
J’ai cru longtemps que ce récit était basé sur un roman. Un fait réel. Oh! Surprise ! C’est Un scénario original pour le GrandÉcran écrit par Dolan avec la complicité de Jacob Tierney (vous savez le fils du désormais célèbre producteur « Bon Cop, Bad Cop »). Tous les deux des enfants acteurs. Dolan fils de l’acteur Manuel Tadros qui « l’entraîne » pour des commerciaux télé à Montréal. Tant qu’à Tierney (un Montréalais) traîne sur les plateaux de tournage d’Hollywood. Alors tous les deux ont de quoi s’inspirer pour l’écriture du scénario, hein ? Surtout Tierney qui connaît très bien TOUS les manigances exécrables d’Hollywood. Dolan n’a-t-il pas écrit alors très jeune à Leonardo Dicaprio ? Tiens, j’y pense…Tarantino dans son « Once upon a time in… » fait voir lui aussi les « magouilles » d’Hollywood, non ? - j'irai te voir bientôt, Donovan...
d'après le synopsis de Cinoche;
"...()...John F. Donovan cache beaucoup de choses aux médias, et à lui-même, de peur que certaines révélations nuisent à sa carrière..."- - il n'y a rien de nouveau ici...tant d'acteurs (et actrices) gays vivaient ce "double jeu" ...penser à Rock Hudson, oui ?...Montgomery Clift (dans les années '50) est "consolé" par son amie Elizabeth Taylor (il "freak" à l'idée d'être incapable de re-trouver du travail (en plein dans la folie du Maccarthysme) / elle le "cast" pour un premier rôle dans "Suddently Last Summer", et vlan !)...et que dire du "tapage" publicitaire des Studios Warner Bros. (à se tordre de rire) pour "camoufler" l'orientation sexuelle de James Dean, oui ?...mais la meilleure (the TOP of the TOP) est sans doute la soit disant liaison amoureuse entre Spencer Tracy et Katherine Hepburn (cela a duré longtemps/ elle pouvait bien "butiner" à droit et à gauche en toute quiétude)...sans oublier les "extravagances" de la divine Greta Garbo dès qu'elle a mis les pieds à Hollywood en 1925 et à 20 ans...LA "Queer" de tous les temps…même le Grand Hitch a eu droit aux foudres des Grands Studios en 1947…pendant un an, il se promenait d’un studio à l’autre pour son prochain projet…« Rope » (basé sur des faits réels/ deux étudiants amants projettent de commettre « le crime parfait »). Voyez les « âneries » qu’il a subit; « Va te faire pendre avec « ta » corde ! ». « Va t’faire pendre avec « tes tapettes! ». Finalement le flamboyant Jack Warner lui fait une proposition; « …tu enlèves TOUTES les références homos… » Hitch « …Oui ! oui!... » Et il engage pour les deux premiers rôles deux acteurs gays de réputation d’Hollywood (voir le résultat sur YouTube= « Rope » (1948)