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Superbe retour en enfance.
Mais quelle bonne surprise que ce petit film ! Dès les premières images on est complètement happé par la joliesse ininterrompue de ces aventures en culottes courtes, à hauteur d’enfant. Ce long-métrage néerlandais sorti de nulle part, mais qui a fait très justement son petit effet dans les festivals, est un ravissement de chaque instant. Il dure à peine quatre-vingts minutes, mais ce sont tout simplement quatre-vingts minutes de bonheur. Il n’y a rien à retirer, ni rien à ajouter, tout est parfait. C’est ce que l’on pourrait aisément appeler un feel-good movie, un film qui vous donne le sourire aux lèvres tout le long et vous procure quelques larmes, mais non pas de tristesse, plutôt d’émotion simple provoquée par l’aspect mignon de ce qui se joue sous nos yeux.
Sous forme d’un récit d’apprentissage, « Ma folle semaine avec Tess » suit les vacances estivales d’un pré-adolescent sur une île néerlandaise. Le jeune Sam va passer une semaine pas comme les autres dont il se souviendra toute sa vie grâce à sa rencontre avec une fille de son âge. Rien de plus, rien de moins. Mais les micro-aventures du récit parviennent à nous faire retrouver notre âme d’enfants, en faisant fonctionner une douce mélancolie et une nostalgie de qualité à tel point qu’on aimerait vivre ce que vivent les personnages. Le film aborde des thématiques relativement sérieuses (la recherche d’un père, la solitude, …) et parvient à les rendre accessibles à tous. Le réalisateur Steve Wouterloud offre un superbe film de vacances, chaleureux et plein de bonnes ondes, accessibles à toute la famille. Une œuvre simple, juste et belle qui a, en plus, le mérite d’être filmée avec goût.
Les paysages insulaires rarement montrés des Pays-Bas sont donc superbement mis en valeur, les personnages sont truculents sans jamais être exagérés et les acteurs qui les interprètent sont tous parfaits avec une mention spéciale pour le jeune héros. Le jeune Sonny Coops von Utteren marquera longtemps les esprits avec sa bouille adorable et son jeu naturel. Durant près d’une heure et demie, on est émerveillés par la joliesse d’un film qui confine à la perfection. On est touchés, on sourit, on est pris par ce que vivent les personnages et leur douce folie et on ne voit pas le temps passé. Même le tout est bien qui finit bien est admirablement amené sans que cela vire au conte de fées. Jamais fabriqué, toujours naturel, « Ma folle semaine avec Tess » est un film mignon tout plein dont on se souviendra longtemps. Une belle découverte et un enchantement de chaque instant.
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