Lorsque tombe la nuit

On ne dénote aucun goût pour l'ostentation et les effets de manche dans ce thriller minimaliste anxiogène inspiré des séries B d'autrefois.

Aussi intense qu'intime, ce suspense psychologique qui emprunte à l'horreur brille par sa réalisation somptueuse, sa direction photo et sa lumière remarquables et son scénario profondément humain et cohérent. Quelques égarements scénaristiques et quelques floues quant à l'intrigue entachent malheureusement cette angoissante allégorie sur le deuil et la paranoïa.

La caméra se déplace avec élégance, balayant les inquiétants couloirs de la maison ou l’extérieur morose de la forêt. Elle finit toujours par se poser, en gros plan, sur le visage de l’adolescent Travis, sur ses expressions qui traduisent, grâce à son jeu très juste, ses peurs et ses angoisses.

It Comes At Night est donc à voir, même par ceux qui n'aiment pas «ce genre de film»… comme ils disent trop souvent!

Bref, le plaisir est là, grand, tant que le film dure. Mais l'effet se dissipe malheureusement assez rapidement.

It looks like a zombie movie, but Trey Edward Shults' thriller is a cabin-in-the-woods drama more psychological than sensational.

Most of all, It Comes at Night is a film in which the true elements of fear come from within, not from outside. 

It’s a subtle but effective touch.

Haunting story of two families surviving the postapocalypse is paranoid, perverse – and proof there's a major new filmmaking talent in town.

With his fine cast and his gracefully restrained screenplay, Shults makes horror recognizable.