Le secret de Chanda

Le sujet en lui-même est émouvant et le scénario efficace abat assez habilement ses cartes. Cela dit, les dialogues, très présents, apparaissent parfois lourds et atténuent la charge émotionnelle de certaines séquences.

Life, Above All est un « pamphlet » discrètement déguisé, doublé d'une invitation à la profonde réflexion; un film honnêtement engagé mais qui ne prêche rien d'autre, rien de plus noble, que l'empathie, d'une manière si délicate, si polie, si doucement proposée qu'on se surprend presque à verser une larme, longuement retenue, vers la fin, n'ayant plus l'habitude d'être traité avec autant d'intelligence et de finesse quand il s'agit de sujets plus ou moins rébarbatifs.

Porté par la prodigieuse Khomotso Manyaka, dans le rôle de Chanda, Life, Above All d'Oliver Schmitz s'avère une lumineuse ode au courage des fillettes africaines sacrifiant leur jeunesse alors que leur famille est décimée par le sida - on regrettera toutefois l'image négative de l'homme véhiculée.

Schmitz does an admirable job of saying things without spelling them out. He captures the tense atmosphere in the town via sideways glances. He conveys Chanda's growing isolation with help from cinematographer Bernhard Jasper, and without ever resorting to melodrama.