L'heure la plus sombre

Pour les férus d'histoire, Darkest Hour est un film passionnant.

Après l'épatant Brian Cox dans le Churchill de Jonathan Teplitzky, c'est au tour d'un Gary Oldman méconnaissable de camper, avec un fascinant mélange de bouffonnerie et de gravité, le vieux lion à un moment décisif de la Deuxième Guerre mondiale.

Cette sorte de bunker où se prennent les décisions les plus importantes du moment devient pour la caméra du directeur photo français Bruno Delbonnel (entre autres, Faust, d'Alexandre Sokourov) un endroit privilégié où le rythme, la tonalité, les éclairages, le côté strictement intime de la mise en scène, l'angoisse et l'attente se côtoient dans une espèce d'osmose subliminale.

The chameleonic British actor feasts mightily on Britain?s legendary wartime Prime Minister in Joe Wright?s passably stylish biopic.

British actor goes all in and delivers a fierce performance as the Prime Minister that saved Britain ? and the world ? from fascism.

While admittedly talky, with only the occasional glimpses of battle to interrupt the speech-making, Darkest Hour zips along as a solid pace, with Wright conveying the urgency of the month with style. 

Armed with not just an amazing performance from Gary Oldman but an entire ensemble of gifted actors, it's an impressively told story that not only shines a light on an immensely important time period, but also succeeds in feeling tremendously relevant.