Les nuits de Mashhad
v.o.perse.s.-t.a. : Holy Spider
Rahimi, journaliste chevronnée de Téhéran, se rend dans les quartiers mal famés de la ville de Mashhad, pour enquêter sur les meurtres de plusieurs femmes. Dans un premier temps, elle est déterminée à prouver l'existence d'un tueur en série. Puis, elle souhaite lui mettre la main au collet, au péril de sa propre vie. Elle se rendra rapidement compte que les autorités ne souhaitent pas élucider l'affaire. Pendant ce temps, des prostituées meurent. Il s'agirait de l'oeuvre d'un seul homme, très religieux, qui souhaite purifier la ville de ses péchés. Rahimi réussira-t-elle à faire éclater la vérité?
Distribution
- Zar Amir-Ebrahimi (Rahimi)
- Mehdi Bajestani (Saeed)
- Forouzan Jamshidnejad (Fatima)
- Arash Ashtiani (Sharifi)
- Sina Parvaneh (Rostami)
- Nima Akbarpour (Juge)
- Mesbah Taleb (Ali)
Réalisation
Production
Scénarisation
studios
- Profile Pictures
- ONE TWO Films
distributeur
- SPHÈRE Films
Liens
Revues de presse
Médiafilm
Le réalisateur de l'insolite drame fantastique BORDER revient avec un film plus conventionnel mais non moins passionnant, dans lequel il évoque un fait divers survenu en 2001 dans son Iran natal. D'abord thriller policier classique, avec sa part d'invraisemblances et de raccourcis commodes, HOLY SPIDER bascule ensuite dans le drame social et religieux, pour devenir une dénonciation puissante du fondamentalisme islamique et du sort qu'il réserve aux femmes. Si la mise en scène d'Ali Abbasi apparaît moins ambitieuse que celle de BORDER sur le plan formel, elle n'en demeure pas moins efficace et tendue, avec des ambiances nocturnes habilement forgées. Doté d'une forte présence, Mehdi Bajestani campe à merveille un psychopathe soucieux de sa réputation de bon père de famille. En revanche, Zar Amir Ebrahimi manque de nuances dans le rôle de la journaliste circonspecte et en colère. (Texte rédigé en mai 2022, dans le cadre du Festival de Cannes)
Lire la critique complèteLa Presse
Les nuits de Mashhad se présente comme un thriller à la Zodiac de David Fincher - qui devient de moins en moins crédible plus l'enquête journalistique progresse -, mais son intérêt se trouve surtout dans sa manière de dépeindre le statut de la femme en Iran.
Lire la critique complèteKinoCulture Montréal
Déroutant, tristement tragique, pervers dans certains détails graphiques, Les nuits de Mashhad n'épargne personne, ne laisse pas indemne. Non seulement un film sur le féminicide en Iran, mais aussi, à bien poser son regard, un procès de l'Homme contemporain, de sa masculinité ébranlée à brûle-pourpoint, de ses libertés acquises depuis la nuit des temps, mais mal aiguisée. Essentiel.
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