Du moment qu'Ashley rentre au bercail pour des raisons aussi professionnelles que scénaristiques, tout le monde essaie de jouer les entremetteurs afin qu'elle finisse dans les bras du beau Luke.
Avec sa carrière de danseuse à Broadway, Ashley dit ne pas avoir de temps à consacrer à sa vie amoureuse... Ce qui explique que son premier réflexe pour tenter de sauver le bar de ses parents endettés soit d'organiser une série de spectacles de danse au masculin dans lequel les abdos et les pectoraux sont à l'honneur.
Les joyeux gentlemen (The Merry Gentlemen) devient dès lors une sorte de Full Monty des pauvres ou de Magic Mike mis en scène par tante Bertha avec un dédain assumé pour le développement du moindre enjeu dramatique. Et par magie, dans ce village, le barman, le cuisinier, le chauffeur de taxi et l'ébéniste ont tous des abdos du tonnerre.
Vous n'avez jamais vu des hommes ordinaires être aussi impatients d'apprendre quelques pas de danse et de se mettre torse nu devant toutes les femmes en manque d'émotions fortes de la paroisse.
Évidemment, le moment viendra où Ashley devra choisir entre vivre une potentielle histoire d'amour avec son menuisier un peu rustique et facilement manipulable, et une chance unique de relancer sa carrière dans la vilaine grande ville.
Heureusement, les embouteillages du 24 décembre et les paroles d'une chanson de Noël country lui donneront tout le temps nécessaire pour réfléchir, et faire un choix éclairé.
Nous accordons tout de même quelques points pour le robinet à peine réparé, mais « qui va faire la job », le numéro de danse le moins élaboré que vous puissiez voir à Broadway, et la prestation de Chad Michael Murray, qui se limite à froncer les sourcils et montrer ses abdos.
Les joyeux gentlemen est disponible dès maintenant sur Netflix.
