Les ailes de la nature
Jacques Perrin réalisait en 2001 ce qui devait devenir un chef-d'œuvre du documentaire animalier : LE PEUPLE MIGRATEUR. De 4,000,000 de mètres de pellicule et de trois ans de tournage à travers le monde avait en effet résulté un film d'une beauté inouïe et qui, depuis, fait date dans l'histoire du cinéma. Jamais n'avait-on approché d'aussi près les battements d'ailes des oiseaux et encore moins réussi à illustrer leur magnificence. LES AILES DE LA NATURE en est en quelque sorte la suite, ou encore plus, le complément.Le spectacle est tout aussi grandiose, en cela qu'il est composé d'images totalement inédites tout aussi sublimes, et qui se partagent en deux épisodes : le printemps et l'été pour LES TEMPS DES AMOURS, suivi de l'automne et l'hiver pour LA ROUTE DES TROPIQUES. D'une saison à l'autre, une multitude d'oiseaux nous sont montrés, eux qui, étant guidés par leur seul instinct, vont presque d'un pôle à l'autre dans un seul but : survivre. Mais à la différence du PEUPLE MIGRATEUR, le commentaire de Perrin est plus élaboré. Les espèces qui nous y sont présentées sont décrites avec plus de détails, ce qui fait en sorte que l'ensemble s'avère plus informatif. La mise en images, cependant, ne se retrouve en rien amoindrie. Au contraire, elle en devient en quelque sorte rehaussée par les secrets qui nous y sont dévoilés. Encore au programme, comme dans LE PEUPLE MIGRATEUR, la superbe musique de Bruno Callais qui, apparaissant comme un lointain écho, porte LES AILES DE LA NATURE encore plus loin, encore plus haut, en en sublimant les images telle une complice de ces milliards d'oiseaux qui, chaque année, survolent notre planète.