On apprend à un singe à faire la grimace.
On a un peu de mal à croire que ce soit la même personne qui a réalisé en si peu de temps l’ambitieux polar fantastique « Longlegs » cet été et cette série B gore quelque peu poussive et pas bien mémorable. C’est certes une adaptation de Stephen King mais on sait à quel point il y a très peu d’adaptations réussies du maître de la littérature horrifique. On peut s’amuser au début des délires gores et sanglants découlant de mises à mort très originales mais cela devient vite lassant et le côté (volontairement) comique empêche toute tension, angoisse ou frissons. Et comme l’intrigue à la fois simpliste mais brouillonne tient sur un ticket de métro et que la mise en scène est étrangement anecdotique (un comble pour un cinéaste formaliste comme Perkins!) on finit par s’ennuyer et trouver cela très poussiéreux et oubliable.
Retrouvez ma critique complète sur le site spécialisé Le Mag du Ciné:https://www.lemagducine.fr/cinema/critiques-films/the-monkey-osgood-perkins-critique-film-10074501/
Le singe qui tue
D'après l'œuvre originale de Stephen King, The Monkey est un divertissement sans saveur qui joue avec les codes du cinéma d'horreur, mélangeant absurdité et atrocité.
Réalisateur de Longlegs, Oz Perkins s'amuse ici avec le gore dans une série de meurtres ridicule à souhait à la « Final Destination ». Le récit est tellement répétitif que ça en devient presque prévisible.
À voir seulement si vous aimez l'humour noir.